Samuel Beckett et le jeu d'échecs

Publié le 24 août 2010 par Yves31

Les charmes hermétiques de la précision ont fasciné Beckett. Peutêtre jusqu’à l’émouvoir. Ses distractions favorites ont été les échecs et les mathématiques. Fin de partie fait allusion à la dernière phase du jeu. Murphy, le héros du roman éponyme, se nomme presque comme le champion américain Morphy. Ce surdoué du xixe siècle devenu fou de misanthropie. Il finit sa vie à La Nouvelle-Orléans en parcouran d’imaginaires remparts au service du roi d’Espagne.
Dans Murphy on peut lire une drôle de partie d’échecs. Le vainqueur, M. Endon, se défend précisément en jouant une Affensa Endon ou Zweispringerspot « avec des coups jamais vus au café Régence et rarement au Divan de Simpson ». Beckett s’est abandonné au sortilège de son échéphilie.
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