Fringe – Episode 2.13

Publié le 24 août 2010 par Speedu
Quarantaine / What lies below
Saison 2, Episode 13 sur 22
Diffusion vo : FOX – 21 janvier 2010
Diffusions vf : La Une – 18 août 2010, TF1

Olivia et Peter sont piégés dans un immeuble mis en quarantaine en raison de la présence d’un virus extrêmement virulent.

On commence par le jeu hebdomadaire du « mais où kil est t »il donc notre ami chauve ? » Aujourd’hui, il est passé derrière le boss du CDC lorsque celui-ci ordonnait de contacter le département d’état. Je ne l’avais pas vu mais il faut dire que je ne le cherche même plus à vrai dire. Je me suis lassé de ce petit jeu. Et vous ?
Du coté de l’épisode, on a du classique de chez classique avec le virus dangereux et les héros coincés avec. Le seul mystère résidait surtout sur l’identité du contaminé entre Peter et Olivia même si il était assez évident pour des raisons dramaturgiques que Peter allait être contaminé. Parce que cela permet d’offrir du travail à Walter mais aussi d’insister encore sur leur relation. C’est d’ailleurs assez lourd d’avoir droit à chaque épisode à un rappel sur cette question. On a bien compris que la thématique et l’arc de la saison était les origines de Peter.
Mais aussi Peter comme contaminé parce que bon, Olivia, tout le monde s’en serait un peu foutu (sauf ses fans bien sûr).
L’épisode évite assez bien le problème inhérant à ce type d’épisodes en ne faisant pas jouer tout le suspens sur « va t’il survivre ? ». Il est évident que oui, surtout en plein milieu d’une saison. Encore, en fin de saison, pourquoi pas, histoire de lancer la saison suivante avec un Walter psychopate et vengeur (et marié à Astrid) ou ouvrir les portes d’un troisième monde, histoire qu’il aille voler un autre Peter.
L’épisode joue plus sur le « comment va t’il survivre ? » Et la réponse est : grâce à Astrid. La petite Farnsworth assure de plus en plus d’épisode en épisode. Elle est la clé qui permet de sauver l’humanité toute entière, rien que ça. Ce n’est pas Olivia qui peut en dire autant (pour l’instant). Olivia se contente simplement de faire la lumière sur les choses avec son esprit.
Oui Astrid sauve le monde. Non seulement en inspirant Walter pour qu’il trouve la solution mais aussi en dénichant l’ingrédient miracle qui anéantit le virus. Go Astrid Go ! Tu es la meilleure ! Astrid, je t’aime, voilà, c’est dit. Et elle a achevé mon petit coeur en étant la première à comprendre que Walter cache un truc trop bizarre au sujet du passé de Peter. Y en a sous sa coupe afro quand même.
De son coté, John Noble réalise encore un sans faute et un épisode parfait dans son jeu mais Walter n’est pas en reste. Il est parfaitement écrit et toutes ses réactions sonnent justes. C’est un régal de le voir lutter contre lui-même, contre sa tristesse et sa peur pour rester concentrer sur le sujet, sur le virus. Tout comme c’est un régal de le voir exposer sa théorie du virus intelligent (à laquelle j’adhère, pas en allant jusqu’à lui greffer une conscience volontaire mais au moins un instant de survie très poussé) ou encore le voir expliquer les choses de la vie et la mort à des jeunes gamins. J’aurais aimé l’avoir comme prof tiens. L’histoire aurait été moins chiante qu’avec certains de mes professeurs.
De son coté, Broyles va finir par remplacer l’observateur dans le jeu du « mais où est qu’il se cache notre ami chauve ? » Il est déjà chauve, il ne lui manque plus qu’à diviser son temps de présence à l’antenne par deux.
Peter livre aussi un très bon épisode. Enfin Joshua plutôt. Parce que bon, Peter ne fait pas grand chose avant de devenir un zombie virus et là, il ne fait pas grand chose non plus hormis taper les fenêtres et Olivia toute aussi transparente que les fenêtres dans cet épisode (mais j’y reviens juste après). Joshua Jackson livre malgré cela une très belle prestation et soyons honnêtes, il était franchement flippant en zombie virus. Il m’a fait vraiment peur. Dommage qu’un mur émotionnel lui faisait face de l’autre coté.
Puisqu’on parle d’Olivia, elle est vraiment un cran en dessous de tout le monde dans cet épisode, que cela soit le personnage ou l’actrice. J’avais simplement l’impression que Anna Torv se faisait chier dans au moins la moitié de ses scènes. Mais elle a quand même une excuse, Olivia était ridicule dans ces deux « grandes » scènes, quand elle se questionne sur le fait d’appeler son fantôme de soeur dont tout le monde, même elle, se fout royalement et quand elle explique qu’elle va se sacrifier pour réactiver la clim. Comment pouvait elle donner quelque chose de bien avec cette scène vu comment elle était écrite ? Déjà, c’est hyper cliché mais en plus, il y a zéro réaction des autres personnages. La logique aurait voulu qu’ils s’inquiètent pour elle, essayent de l’empécher de se sacrifier mais non. C’est limite si Broyles et le mec du CDC ne la poussent pas dans l’immeuble. Pauvre Olivia.
Bref, 7/10

Un petit épisode indépendant sympathique sur un thème assez convenu mais dont les scénaristes ont su assez bien contourner les clichés et servi par des acteurs presque tous au top.