Le communiqué souligne "Les deux organisations demandent au gouvernement camerounais d'appliquer, sans délai, les recommandations du Comité des droits de l'Homme des Nations-unies, publiées le 29 juillet 2010, dans la perspective de rendre la loi camerounaise conforme au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (Picdp)".
Au Cameroun, la législation interdit les pratiques homosexuelles, prévoyant des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison ferme.
Les deux organisations indiquent que dans ce pays, "des hommes soupçonnés d'être homosexuels sont arrêtés et battus sur l'abdomen, la tête, voire la plante des pieds, pendant qu'ils sont en garde à vue".
Selon elles, "toute femme suspectée d'être lesbienne est victime de violence au sein de sa famille".
Il a déclaré mensongèrement "Personne n'a jamais été persécuté au Cameroun pour ses penchants homosexuels lorsque ça (ses relations) se passe dans une chambre. (...) Nous savons qu'il existe des homosexuels" dans le pays.
A la question de savoir si l'abrogation de ce texte était à l'ordre du jour, Issa Tchiroma Bakary a répondu "Le gouvernement applique les lois votées par les élus de la Nation dans un pays où 90% de la population est croyante (chrétiens et musulmans)".
La religion fait tellement de mal partout dans le monde.
Le ministre réagissait aux allégations d'un Camerounais demandant l'asile au Royaume-Uni.
En effet, le 7 juillet, ce Camerounais et un Iranien ont obtenu un réexamen de leur dossier de demande d'asile au Royaume-Uni après de nouvelles directives de la Cour suprême britannique prenant en compte les risques encourus par des homosexuels en cas de renvoi dans leur pays d'origine.
Les tribunaux britanniques avaient précédemment débouté le Camerounais et l'Iranien arguant qu'ils pouvaient éviter toute maltraitance dans leur pays d'origine en dissimulant leur orientation sexuelle.
Il raconte qu'une foule alertée par un voisin les a "hués" et leur a "jeté des pierres" alors qu'il raccompagnait son ami. Il a ajouté avoir été pris à partie quelques mois plus tard par un groupe de gens alors qu'il revenait d'une église et a dû être admis à l'hôpital.
Il a raconté "(Ils) m'ont dit qu'ils savaient qui j'étais et qu'ils allaient en finir avec ma vie parce qu'ils savaient que j'étais homosexuel".
Un Australien et deux Camerounais sont actuellement poursuivis par la Justice camerounaise "pour homosexualité".
Seigneur, aide au respect de nos frères persécutés.