Entrons dans le Palais royal d'Arabie saoudite à Agadir

Publié le 31 août 2010 par Jean-Luc Vautravers


La famille royale d'Arabie saoudite possède deux propriétés dans la capitale du Souss, ainsi que je l'explique dans le message Agadir, séjour préféré du prince héritier Soltane d'Arabie saoudite. Ayant constaté l'intérêt que portent nombre d'internautes à ces bâtiments, j'ai cherché à savoir comment ils se présentaient réellement. Google Earth m'a fourni les bonnes réponses.

C'est ainsi que le cercle de l'image de gauche montre la localisation du Palais construit face à l'océan, tout au nord de la ville, en bordure de la route qui mène à Essaouira (au centre), et dont l'aménagement en face du palais saoudien est particulièrement soigné. On se demande pourquoi... Sur cette même carte, pour bien s'y retrouver, le rectangle du bas désigne l'avenue qui mène au centre de la cité, et que les aménagistes nomment le Barreau d'Agadir (à droite). J'ai déjà eu l'occasion de souligner la réussite des plantations des ronds-points et des abords de cette avenue (Agadir devient une cité plus verte), dont il faudra un jour que je détaille les atouts.

Sur la prise de vue de gauche, la couleur verte découlant d'un arrosage intensif permet de distinguer les contours de la vaste propriété royale, délimitée par l'océan d'un côté, la route d'Essaouira de l'autre. Au centre apparaissent les bâtiments : les logements et pièces d'apparat réservés à la cour royale, à gauche devant l'océan, et ceux dévolus aux services, à droite. En cliquant sur l'image, on verra apparaître la place d'atterrissage des hélicoptères.

La tranquillité de la famille royale saoudienne a longtemps été menacée par le bruit evt autres pollutions dégagés par la cimenterie d'Anza toute proche (à droite). Si bien qu'à chacun de ses séjours, le prince héritier a payé ce qu'il fallait pour que cette activité industrielle soit interrompue... Les pétrodollars ont décidément des vertus décisives ! Ciments du Maroc, qui appartient à Italcementi, a construiit une nouvelle usine à Aït Baha (voir ). L’infrastructure devait être opérationnelle à partir de mai 2010, si bien que l'usine d'Anza va être démantelée. La suite dès que possible...