Mon nouvel ami

Par Bellgarath

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Voilà, ça y est, c’est la rentrée. Il pleut, il mouille, et c’est même pas la fête à la grenouille. On aurait bien profité encore un peu des terrasses ensoleillées, d’avoir chaud même en short et de se sustenter de melon et de nectarines. On aurait bien lézardé un peu plus dans la piscine… mais non. Déjà parce qu’il faut bien gagner sa croûte, hein, soyons réalistes, mais aussi parce qu’à la fin de l’été, vos cheveux, ils n’en peuvent plus. Cette transition, un peu chaotique je vous l'accorde, a pour but de vous présenter un super nouveau produit qui a transformé ma paille de piscine en soie du bitume.

Pour tout vous dire, avant l’été, mes cheveux n’étaient déjà pas en super bon état. On peut même dire, dans un état lamentable. Je ne pensais pas qu’il pourraient être pires, mais évidemment, si. Pire que catastrophique. Secs comme le désert du Niger, doux comme du Spontex, souples comme une porte blindée et esthétiquement proches d’un gant en luffa. Yeah.

Devant l’ampleur des dégâts, je pensais me raser la tête ou vider mon compte pour acheter des produits Kérastase. L’une et l’autre des solutions n’étant, évidemment, pas des plus judicieuses. Flute. En cherchant un moyen d’avoir du Kérastase pour pas un pesos, je suis tombée sur le site beauty.test.com. Et là, grâce à Saint-web 2.0, je découvre que la marque « Black and Lovely » fait un masque aussi bien que Kerastase, spécial cheveux-qui-n’en-peuvent-plus, et dont le gros avantage est de coûter 4 euros ! Oui, 4 euros ! Donc évidemment, dès la fin de la lecture du commentaire, une petite voie hurlait dans ma tête : Je le veux ! je le veux ! je le veux !

Je suis restée un moment sur la réserve parce que dans « Black and Lovely » il y a black. Et que moi, même après 3 semaines de vacances, on me dit « tu pars bientôt ? tu as mauvaise mine… » avec un petit air condescendant. Donc, d’un point de vue marketing, je n’étais pas trop dans la cible. Et finalement, quand je l’ai trouvé au Monop’ du coin, à 3€49, je me suis lancée. Hé hop, comme une folle, j’ai craqué mon billet de 5,00 euros. Une vraie dingo ! Réparer mes cheveux, c’était vraiment une mission pour Jack Bauer. Et Jack Bauer pour moins de 4 euros, je prends.

Aux grands maux les grands remèdes. Je me suis lavé les cheveux le matin, j’ai appliqué le produit le soir, sur cheveux secs (mais propres, faut quand même pas pousser). J’ai laissé le Jack Bauer capillaire agir toute la nuit en ayant pris soin de protéger mon oreiller avec une serviette moche au cas où le produit laisse des traces (ha oui, je vous est pas dit, il est d’un jaune fluo tout à fait naturel…). Le lendemain matin, après cette nuit de folie, j’ai juste rincé, sans me refaire de shampoing.

Et là, les cieux se sont ouverts, une musique a retenti dans l’univers, des angelots sont venus voleter autour de moi : un miracle avait eu lieu, mes cheveux étaient soyeux. Et brillants. Et doux. Et réparés. Et pas secs du tout. Et soyeux (ha non, je l’ai déjà dit) (hé ho ça va hein ! je peux bien le dire deux fois, non ? je suis tellement contente ! et pis c’est mon blog après tout !)

Mes boucles étaient pleines de ressorts, brillantes, et je me voyais déjà être repérée dans la rue pour une pub de shampoing. Bon, il se trouve que je n’ai pas croisé grand monde (Ô, Versailles en août…) mais le résultat est là, et malgré tout, c’est le principal, et ça valait bien un post.

À vos masques, prêtes, feu, commentez !