Et maintenant ?

Publié le 07 septembre 2010 par Rl1948

   Alors qu'en douceur s'achèvent l'été et les vacances qui traditionnellement s'y associent, alors qu'à l'horizon d'une Belgique toujours à la recherche d'un gouvernement et dont l'éventuelle partition s'invite au-delà de la simple rumeur poignent rentrées scolaire et littéraire, notamment avec l'inévitable roman annuel, le dix-neuvième, de notre énigmatique Amélie Nothomb, rassurez-vous amis lecteurs, je n'escompte nullement vous interpréter du Bécaud, ou plutôt du Pierre Delanoë, mais plus sérieusement vous indiquer ce qu'EgyptoMusée entend bien vous proposer les mardis de cet automne.

   Pas de révolution de palais, en réalité ...

   Nombre d'entre vous l'auront assurément reconnu parmi les remarquables prises de vue que nous ont offertes les caméras de télévision en cet ultime après-midi d'une épreuve cycliste surmédiatisée qui, à cause de la suspicion de dopage qui l'entache maintenant depuis de trop nombreuses années, ne présente plus, à mes yeux à tout le moins, que l'intérêt de nous permettre d'admirer, vu du ciel, l'extraordinaire patrimoine naturel et architectural français. 

   Imposant, impressionnant, voire grandiloquent pour d'aucuns, mais éminemment majestueux, il vola, par sa séculaire prestance, la vedette à ceux qui, inlassablement, arpentaient de multiples fois les Champs-Elysées tout proches, fussent-ils rois de la petite reine.

     Certes, en des jours plus ensoleillés, l'étincellement du pyramidion qui surmonte l'obélisque de Ramsès II, sur cette place devenue de la Concorde, eût pu lui faire une pointe d'ombre : mais Pharaon avait manifestement dû invoquer son père Rê pour qu'il le laissât, sur le sol parisien, le seul représentant d'une monarchie absolue.   

     A l'instar des monuments que recèle l'enceinte d'Amon à Karnak, grâce à la volonté des souverains qui, de Philippe Auguste à Napoléon III, se sont succédé à la tête du royaume et de l'empire, il se construisit de siècle en siècle, s'agrandit, s'embellit et de résidence royale devint en 1793 temple de la Beauté, des Muses, des Arts ...

     Le Palais du Louvre - car c'est bien évidemment de lui qu'il s'agit ici -, ce musée qui constitue l'essence même d'excellents blogs tels que ceux de Louvreboîte et de Louvre-passion, restera, vous ne pouvez en douter une seule seconde, le lieu de rendez-vous pour nos prochaines rencontres. Et plus particulièrement son Département des Antiquités égyptiennes que nous sommes loin, très loin d'avoir complètement visité. Et d'ailleurs, eu égard à la lenteur de nos déambulations, je doute que nous y parvenions vraiment ...

   Mais en définitive, peu me chaut : là où fatalement un jour, pour l'une ou l'autre raison, je m'arrêterai, vous aurez tout loisir, amis lecteurs, de reprendre et poursuivre personnellement vos pérégrinations de salle en salle, un autre ouvreur de chemin, selon la belle formulation égyptienne, en tant que guide à vos côtés ...

   Ceci posé, il n'est point encore dans mes intentions de passer la main ; aussi, moderne Thésée, je vous invite, dès ce mardi 14 septembre, à nous retrouver dans la cinquième d'entre elles de manière à reprendre ce fil d'Ariane dont votre présence fidèle, vos commentaires et vos mails personnels m'autorisent, sinon m'invitent, semaine après semaine, à poursuivre le déroulement ...

   A mardi, donc.