Mon cheval de bois

Par Albanlao

Un tour de manège a beau être plaisant, il arrive un moment où il doit s'achever. Ensuite, on a deux possibilités. Soit on décide de repartir pour un deuxième tour, ce qui peut être tout aussi agréable, soit on passe à un nouveau manège en se disant que le changement ne peut être que stimulant... Moi, j'ai choisi cette dernière option.
Après le cheval de bois, je voudrais m'essayer aux montagnes russes. Je ne sais pas si je vais aimer, mais l'idée m'enthousiasme. Et même si sur mon cheval de bois, j'étais à mon aise, à force de tourner en rond, la monotonie du mouvement commençait à me peser...
J'ai toujours pensé que se contenter était un signe de faiblesse et de médiocrité. Et très souvent, je suis hanté par la peur de m'enliser dans ce piètre état. Les "faute de mieux" sont je crois, les pires ennemies de l'épanouissement.
Il est facile de prétendre, de se dire que tout ne va pas si mal. Il est encore plus facile de se réfugier dans le confort de la routine et de faire semblant d'en être satisfait.
Mais peut-on indéfiniment s'enfermer dans la commodité et avoir peur du changement ?
Voilà. J'ai décidé d'avancer.
Sur mon cheval de bois, je suis bien.
Mais ça ne me suffit plus...