Connaître le métier de socio-esthéticienne

Publié le 08 septembre 2010 par Rozennlefeuvre @aladom

Elles ne sont que 300 spécialistes diplômées à exercer cette profession en France. Leur objectif ? Prodiguer des soins de beauté aux personnes âgées en maison de retraite.

De ces soins,  il se crée un lien social important entre l'esthéticienne et le patient. Un massage ou un simple maquillage réconfortent très souvent des aînés en manque d'estime personnelle, en raison de leur âge avancé et de leur dépendance vis-à-vis d'autrui.

Des milliers de personnes réconfortées

Ce contact favorise également les échanges verbaux, brisant ainsi le sentiment de solitude des seniors. Écoutés et chouchoutés, ils voient leur moral augmenter. De quoi légitimer une discipline professionnelle qui s'inscrit dans un projet de soins établi par l'équipe de la maison de retraite.

Véritable complément aux thérapies ordinaires, la socio-esthétique concerne chaque année plus de 30 000 personnes fragilisées. Outre les maisons de retraite, elle est aussi présente dans les maisons d'arrêt, les centres de réinsertion sociale ou les services hospitaliers.

Une formation enrichissante mais facultative

Depuis 1979, seule la faculté de médecine de Tours dispense une formation reconnue au métier de socio-esthéticienne. Cette spécialisation, nommée "Cours d'esthétique à option humanitaire et sociale" (CODES), permet aux étudiantes d'acquérir les méthodes spécifiques relatives au profil de leurs patients.

À ces bases théoriques, succèdent des mises en situation en hôpital ou en maison de retraite. Un terrain où se forment généralement bon nombre d'esthéticiennes, puisque le CODES, aussi valorisant soit-il, n'est en aucun cas impérieux.