Le citadin bénéficie gén
Il existe cependant une faille : la ville est colonisée, infestée par une quantité effarante de parasites qui prolifèrent sur notre dos. Pire, certains de ces parasites adoptent des stratégies pour sciemment nous pourrir la vie ; c'est-à-dire que leur raison d'être est de nous emmerder.
Nous y reviendrons.
PIGEONS. La tête de gondole de la vermine urbaine. Ces affreux volatiles, sales, puants et mal élevés chient n'importe où, et dispersent des germes malfaisants lors de leur envol. Leur spéciale : décoller à proximité d'un piéton, si possible en le frôlant. Effet garanti : en plus de l'humiliation subie par le piéton, celui-ci collecte une épaisse couche de germes et de microbes.
ACARIENS. Les acariens constituent une horrible vermine qui prolifère à une vitesse effrayante. Nous l'avions révélé lors d'une précédente enquête : 10% du poids de votre oreiller est constitué de cadavres et de larves d'acariens. Pensez à régulièrement secouer votre oreiller par la fenêtre, afin de disperser dans la rue lesdits acariens.
MOUCHES. La mouche est l'insecte le plus inutile qui soit, et le plus insupportable. Vrombir bruyamment dans une pièce, tourner autour de l'assiette, voilà qui ne sert à rien et aiguise la mauvaise humeur. Dotée d'yeux multi-facettes et d'une réactivité exceptionnelle, la mouche est très difficile abattre avec un journal. Un être supérieur donc, au service hélas d'un comportement mesquin et insignifiant.
MOUSTIQUES, MOUCHERONS. Ils pullulent par temps chaud et humide. Plus faciles à abattre que les mouches, mais laissent des traces gênantes sur les murs.
AUTRES RAMPANTS. Très variés, très nombreux, et certainement aussi répugnants que les précédents, ils sont heureusement plus discrets.