Amateurs de vieilles pierres (eh non Pounichéri, ce n'est pas de ton fan club que je parle), préparez-vous à une grande déception: non seulement ce n'est pas ma spécialité, mais en plus j'ai déjà vu tout ça il y a 5 ans, lors de ma première venue à Rome avec l'ami Jean.
Alors cette fois-ci, j'ai eu envie de voir une autre facette de Rome, son côté plus intimiste, moins imposant. Je feuillette le Routard qui me conseille dans cette catégorie le Trastevere... quartier bobo qui, comme son nom l'indique, se trouve de l'autre côté du Tibre (Tevere, in italiano).
L'estomac lesté de pâtisseries locales,
un post sans photo de bouffe n'est pas un vrai post... désolée j'ai oublié le nom, tout ce que je peux dire (à part qu'il y avait des pignons dessus) c'est que c'était fourré à une délicieuse crème à l'amande, du genre celle de la torta della nonna. Admirez l'arrière-plan d'affiche électorale...
j'ai traversé la ville à pied (du quartier de Termini où je logeais) pour arriver enfin au charmant petit Ponte Fabricio.
Ce faisant j'ai réussi à choper une ampoule entre les doigts de pieds (vive les tongs, mais que mettre quand on a déjà l'arrière des 2 pieds en sang?) (ne me dites pas des Birkenstock, je préfère marcher pieds nus), d'où le titre à double sens.
Une fois traversée l'isola Tiberina (seule île de Rome, minuscule, cependant elle trouve le moyen d'abriter un hôpital et un cinéma en plein air) et un autre petit pont, me voilà enfin dans le Trastevere. Je me suis promenée sans but précis (ah que c'est bon de n'avoir aucune obligation) dans les ruelles du quartier... Petit diaporama:
Une petite trattoria qui avait l'air bien sympathique... dommage, je venais de m'enfiler une part de pizza al taglio
autrement dit à la coupe. On en trouve à tous les coins de rue, c'est bien pratique pour les personnes comme moi qu'une pizza entière nourrit pour la journée.
Pause glace sur la Piazza Santa Maria in Trastevere. Honte à moi, ça vient d'une chaîne (dont le nom n'est même pas italien... double sacrilège) mais c'est tellement bon...
le linge qui sèche entre les maisons n'est donc pas qu'une légende... avec les nonnes en arrière-plan ça fait encore plus authentique.
à propos de nonnes... elles n'auraient pas un pape de retard?!
un petit cul-de-sac désert comme je les aime...Surtout quand le soleil y met du sien.
coup d'œil volé dans une petite cour intérieure. Quand on ose s'aventurer un peu derrière les grandes portes, on en trouve partout, même dans les grandes artères du centre.
j'ai beau savoir que le lierre est une saleté, ce genre de façade... me fascine.
Comme ça avait l'air tout près sur la carte, j'ai décidé de faire un saut à l'ouest du Trastevere, sur le Gianicolo(Janicule en français mais je trouve cette traduction atroce), d'où le panorama sur la ville était censé être magnifique (toujours d'après le Routard). Le mot « panorama »aurait dû me mettre la puce à l'oreille... c'est seulement à mi-chemin, épuisée (mon pauvre cœur... mes pauvres pieds) (c'est pas beau de vieillir), dégoulinante (c'est qu'il fait chaud dans ce pays!), ayant déjà rempli ma bouteille d'eau pour la 3e fois
bénédiction, les fontaines d'eau potable pullulent dans cette ville. Je ne pense pas que l'eau de celle-ci le fût mais elle valait le coup d'œil.
que j'ai eu la révélation: le Janicule, ne serait-ce pas une colline?! Wikipédia me l'a confirmé plus tard: c'est considéré comme la 8e colline de Rome.
Je n'allais pas m'arrêter en plein milieu de la montée, donc j'ai bravement continué jusqu'en haut. Heureusement la vue sur la ville valait le coup (il n'aurait plus manqué qu'il y eût du brouillard) mais vous ne la verrez pas, zavez qu'à monter voir vous-mêmes (manière de dire qu'une fois de plus mes photos panoramiques ne rendent absolument pas).
Je suis redescendue par les marches...
ce n'est qu'une infime partie
… pour aller prendre un repos bien mérité? Que nenni!! Il me restait encore un cours de français à donner (cf post précédent).
Mamma mia (Mounich pour les intimes), quelle journée.