Convention «Nouvelle donne internationale et européeenne»: c'est parti!

Publié le 09 septembre 2010 par Letombe

Ce mercredi s'est tenu à huis clos le conseil national du PS. Au programme: les leçons de la mobilisation du 7 septembre et la rentrée sociale, ainsi que le vote du texte de la convention «La nouvelle donne internationale et européenne», qui a été adopté à l'unanimité par le Conseil national, et sera soumis à l'amendement et au vote des militants le 30 septembre.

Le texte adopté

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20h03. Le texte qui inclut certains des amendements proposés a été adopté à l'unanimité des présents.

19h54. Laurent Fabius conclut les débats: «les sujets dont nous parlons, lorsque nous évoquons la régulation financière, touchent les Français». Il annonce également que le texte sera traduit en Anglais.

19h47. Malek Boutih: «il ne faut pas avoir peur du débat européen, il ne faut pas l'amortir en cherchant des compromis trop tôt. Il faut avoir les Etats-Unis d'Europe comme perspective.»

19h42. Gilles Pargneaux, député européen, appelle à reprendre les propositions du PS avant Copenhague, qui ont été reprise par le PSE, concernant la réduction des émissions de CO2 de 30%.

19h36. Alain Richard, ancien ministre de la défense, milite pour «la prise en compte des objectifs environnementaux», et rappelle que «quelques pays émergents» sont radicalement opposés au juste échange. «Il serait judicieux que nous redisions que nous continuons à aspirer au partage de souveraineté en Europe, et que nous ne sommes pas ralliés à une conception strictement intergouvernementale, faite de négociations diplomatiques à l'ancienne».

19h27. Henri Weber: «Nous ne pensons pas que c'est en baissant les obstacles tarifaires et non tarifaires aux échanges que le monde connaîtra la croissance la plus rapide, durable et équitable».

19h15: Paul Quilès, ancien ministre de la Défense, prend la parole. Il axe son intervention sur l'Afghanistan. «La France doit lancer assez rapidement un retrait de nos troupes».

19h09. Monique Saliou, conseillère régionale d'Île-de-France: «la France n'est pas seulement un petit bout d'occident, elle garde une portée universelle».

19h03. Laurent Baumel: «ce texte, loin d'être dépolitisé, réaffirme des principes qui fondent depuis toujours notre identité socialiste». «Au delà du rendez-vous de 2012, ce document peut être un document de référence pour une génération socialiste».

19h01. Pierre Moscovici expose un de ses amendements: «je reste partisan de l'adhésion de la Turquie. Que nous marquions dans ce texte que la Turquie n'est pas capable aujourd'hui d'intégrer l'Europe, oui, mais que nous disions qu'elle a vocation à adhérer dans l'Europe, le souhaite».

18h57. Pierre Moscovici: «nous avons besoin des nations et nous souhaitons conserver une forte capacité d'influence. Mais en même temps, ce constat ne doit pas nous conduire à affadir notre tradition européenne, internationaliste, et j'aimerai que cette dimension soit affirmée encore plus fortement dans ce texte».

18h53. Pierre Moscovici: «on retrouve dans la politque internationale de Nicolas Sarkozy ce qui fait sa marque de fabrique: la brutalité, le nationalisme exacerbé, et aussi la volonté de faire rentrer la France dans le rang, celui d'un Occident en guerre»

18h51. Pouria Amirshahi: «il va falloir remettre de la politique et de la régulation dans la mondialisation».

18h44. Pouria Amirshahi: «il faut refonder les rapports de coopération internationale, d'abord par le droit».

18h42. Elisabeth Guigou: «Il n'y a pas d'enjeu stratégique plus important pour l'Europe que l'Afrique».

18h35. Elisabeth Guigou: «la présidentielle va se jouer aussi sur les questions internationales, non seulement parce que Nicolas Sarkozy va essayer de se refaire là-dessus, et nous n'aurons pas de mal à démontrer qu'il y a eu beaucoup de gesticulations pour peu de résultat; mais aussi par que nos concitoyens savent qu'ils sont dans la mondialisation».

18h31. Catherine Trautmann relate un des slogans entendus à la manifestation à Strasbourg par un syndicat: «Est ce que chasser les Roms nous rendra nos emplois? Est-ce qu'expulser les immigrés financera nos retraites?». Elle note que «C'est la première fois» qu'un syndicat ose prendre position ainsi.

18h28. Catherine Trautmann, présidente de la Délégation socialiste française au Parlement européen: «nous ne sommes pas comptable des excès, des débordements, du scandale provoqué par Nicolas Sarkozy».

18h26. Retrouvez le communiqué qui vient d'être adopté par le Conseil national en cliquant ici.

18h23. Jean-Christophe Cambadélis: «Sur conflit israélo-palestinien, nous ne sommes pas sur la ligne de Netanyahou, comme le président de la république»

18h19. Laurent Fabius passe la parole à Jean-Christophe Cambadélis: «Le monde actuel est marqué par une concomittance des crise: économique, financière, alimentaire, sociale, énergétique», dit-il, plaidant pour «la stablilité par l'équité».

18h16. Laurent Fabius: «Parmi nos sujets de satisfaction, il y a le sentiment très fort que sans artifgices, sur des questions absolument essentielles et au delà des débats qui ont pu nous opposer, nous sommes capables de développerune vision unie».

18h11. Une partie entière de la convention sera consacrée à l'Europe, avec notamment une relance du moteur franco-allemand, avec une proposition que la France et l'Allemagne partagent leur siège au FMI et à la Banque mondiale.

18h05. Laurent Fabius: «La politique extérieure, ce n'est pas qu'un président et un permier ministre qui décident dans leur bureau, mais aussi une mise en mouvement des ONG et de la société civile».

18h03. Laurent Fabius détaille les grands axes de la Convention: «Un multilatéralisme rénové: remettre l'Onu au centre de la politique internationale»; «une voix française qui exprime de nouveau nos valeurs».

18h02. Laurent Fabius: «Nous n'avons pas la politique internationale honteuse».

17h55. Laurent Fabius présente la Convention «La nouvelle donne internationale et européenne». Il présente les contributions de chacun, que vous pouvez retrouver ici.

17h53. Michel Destot, maire de Grenoble: «j'ai reçu François Baroin qui m'a dit qu'il ne connaissait pas un seul maire en France qui ne voulait pas la tranquilité publique»

17h51. David Assouline: «on a dit la rentrée sera sociale. Il ne faut pas que ça dure deux semaines. Rien n'est joué sur le fait que les lignes peuvent bouger. Il y a le Sénat, il y a l'Assemblée, il y a le mouvement social.»

17h46. «Ces ouvertures ne sont qu'une crispation sur le texte originel», rappelle Marisol Touraine, qui souligne qu'«aucune des organisations syndicales» n'ont accepté le bricolage du gouvernement.

17h42. Martine Aubry passe la parole à Marisol Touraine. «Nous n'avons pas à rougir de nos propositions, et nous n'avons pas à intérioriser le matraquage qui dit que pour être raisonnable, il faut relever le seuil d'âge». «Nous considérons que la moitié que l'effort à réaliser doit être porté par les détenteurs de capitaux».

17h40. Otan, Afghanistan, Turquie: «je me réjouis que nous prenions parti sur ces débats difficiles, il faut que nous allions au bout de ces débats entre nous».

17h38. «Nous avons des amis en Afrique, en Amérique du Sud, qui ne comprennent plus ce qu'est devenue notre parole»

17h36. «On nous dit que cette convention nationale est décalée, moi je vous dit que c'est le contraire, après l'été que nous avons passé». Martine Aubry dénonce également «les pressions exercées par les préfets sur les agents de service public pour qu'ils déposent plainte, puisqu'à partir du moment où il y a une plainte, on peut ordonner l'expulsion».

17h35. «Nous avons prévu le 25 septembre une journée porte ouvert de nos mairies, de nos conseils généraux, de nos conseils régionaux», pour montrer le travail des services publics.

17h31. Au sujet des annonces de ce matin faites par le président de la république: le relèvement du seuil d'invalidité ne touchera que queles dizaines de milliers de personnes, alors que 300.000 personnes sont exposées à la pénibilité.

17h28. Martine Aubry rappelle qu'en Allemagne, c'est en 2029 et en Espagne et en Italie, c'est en 2027 que l'allongement de la durée de cotisation est prévu.

17h25. Martine Aubry: «Faisons remarquer que le gouvernement a payé avec l'argent des citoyens une immense campagne, je pense notamment à ces petits clips, plein de contre-vérités».

17h24. Martine Aubry: «On a été très frappé hier de voir qu"'il y avait évidemment les classes populaires, mais aussi les classes moyennes».

Les photos du Conseil national

EJ & VM