- Pour quelqu'un qui n'aime pas les côtes, tu en as beaucoup des photos de plages !
- Je suppose que parfois, on ne choisit pas. Les choses s'imposent à nous, comme une nécessité. Je suppose que les expériences du passé aiment nous poursuivre et s'attachent à ne pas vouloir nous quitter. Je suppose que les demi-tours sont quelques fois indispensables si l'on ne veut pas s'égarer...
Je retourne à la mer comme on retourne à ses origines. Je photographie les plages comme on s'introspecte le fond le l'âme. Je me promène sur le littoral comme on se balade sur les rives de l'enfance...
Et puis la mer, nourricière, immense, fascinante, belle, capable de porter, de bercer, mais aussi de se déchaîner, de s'acharner...
- Alors, C'est pas vrai que tu ne l'aimes pas, la mer ?...