D’abord de l’été, bien sûr. Mais aussi de la clim poussée à fond dans les trains, qui rejette donc un air très chaud par bouffées régulières. Et c’est ainsi que j’en viens au froid, celui des rames. On y enfile parfois la petite laine. La douce fraicheur que l’on ressent en entrant dans le train lui-même laisse vite place à des frissons, une légère chair de poule.
Par ailleurs, ce métro de New-York n’est pas plus compliqué qu’un autre, dès lors que l’on a à peu près compris les grandes lignes (dans tous les sens du terme), intégré le fait que tous les trains ne s’arrêtent pas à toutes les stations de leur ligne (ils roulent sur des voies centrales, c’est ainsi qu’un métro peut en doubler un autre, rendant plausibles les problèmes d’arithmétique de notre enfance), saisi que le portillon d’entrée sur le quai était aussi celui de sortie, et accessoirement saisi que certains métros, parfois, changeaient de ligne à la mi-temps sans prévenir ou restaient bloqués dans les tunnels pour des temps variables. C’est ce côté capricieux du métro newyorkais qui a inspiré à Didier LOCKWOOD son B Train Blues.
Ambiance en vingt secondes de ce métro que nous avons largement utilisé, et globalement sans problème :
—> A cliquer : le schéma général des lignes du métro de New-York.