Notre Conseiller Général promû Chevalier dans l'Ordre National du Mérite (Reportage vidéo sur place - Biographie)

Publié le 16 septembre 2010 par Jenbproductions

De telles cérémonies sont assez rares dans une commune pour ne pas la manquer et vous en rapporter quelques images.
Notre Conseiller Général Gilles Garnier ¹ a été promû Chevalier dans l'Ordre National du Mérite et a reçu, le 8 septembre 2010,  ses insignes des mains d'André Lajoinie, Chevalier de la Légion d'Honneur et membre honoraire du Parlement, en présence de Marie-George Buffet, Députée (PC) de Seine-Saint-Denis et ancienne Ministre, d'Edith Arnoult-Brill, membre du Conseil économique, social et environnemental, ainsi qu'une foule nombreuse d'élus parmi lesquels Claude Bartolone (PS), Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, Hervé Bramy (PC) son prédécesseur, nombre d'élus municipaux et militants de gauche, communistes. A signaler la présence de Madame Nicole Rivoire (MoDem ex UDF), ancien Maire de Noisy qui s'est vue attribuer la Légion d'Honneur à la promotion du 14 juillet dernier.

Une famille modeste, un Grand-Père machiste
Né à Paris en 1959dans le 17ème arrondissement de Paris, au sein d'une famille modeste habitant un logement sans lumière naturelle, il passe une partie de son enfance chez ses Grands-Parents paternels à Boulogne avant de regagner le domicile parental désormais plus confortable à Choisy.
Parlant de son Grand-Père, ouvrier à la Snecma, il en brosse un portrait contrasté, à la fois admiratif par son engagement syndical (CGT) et politique (PCF), mais peiné par une attitude machiste notamment vis-à-vis de sa Grand-Mère. C'est sans doute ce comportement qui l'engagea dans son combat pour la cause féministe.
Études brillantes et premiers engagements
En 1971, il revient à Paris avec ses Parents, où il fait de brillantes études d'abord au lycée Stéphane Mallarmé (Poète français) dans le XVIIème, où il fait ses armes dans l'engagement social : Élu délégué de classe puis membre du conseil d'administration. Dès le début, il était toujours élu. Ses études se déroulent dans un bouillonnant climat politique d'alors. Malgré son implication dans ce climât social, il n'en poursuit pas moins avec sérieux ses études et obtient un bac littéraire avec la mention "bien".
Il fait Hypokhâgne (études préparatoires à un cursus littéraire, que l'on peut également orthographier hypocagne), Lamartine et suit un double cursus d'Histoire et de Droità Nanterre puis sa Maîtrisecomme boursier à Léningrad d'où il rentre critique vis-à-vis du système Soviétique de l'époque, ce qui retarda son adhésion au Parti Communiste d'alors. Brillant parcours scolaire et Universitaire même s'Il tente le Quai d'Orsay pour devenir diplômate, mais rate l'éxamen de deux places.

Son entrée au Parti Communiste aux cotés de Roger Gouhier.
Ce n'est qu'en 1984, à Bogigny (Seine-Saint-Denis) qu'il adhère au Parti Communiste et à la CGT, après son service militaire, au service historique de l'Armée de l'air. Il devient alors responsable du service communication de la ville de Bobigny.
Mais son véritable premier engagement fût l'orsqu'il devint attaché parlementaire de Roger Gouhier ², ancien maire de la commune de Noisy-le-Sec dont sa Petite-Fille Charlineperpétue aujourd'hui le combat aux cotés de Gilles Garnier. Gilles assistait alors un Parlementaire très impliqué dans l'indistrie, le logement, l'environnement, la loi déchets, la loi bruits, l'enfouissement des déchets nucléaires,...
Il fût un des rares à se porter volontaire pour traiter des questions d'ordre général. Il eut alors un rôle important auprès de bon nombre d'élus pour apporter ses avis, travailler et approfondir des dossier, fignoler des discours,.. Il montra là qu'il n'était pas seulement attaché à un Parlementaire, mais avait le sens du travail du groupe en son ensemble.
Aux cotés de Roger Gouhier il s'implique avec ardeur dans la lutte contre la désindustrialisation dans la circonscription dont fait partie notre ville, où les entreprises comme Roussel-Uclaf, Mullca,... perdent des emplois, voire ferment définitivement. Il s'avéra être un précieux collaborateur d'André Lajoinie, alors Président de Groupe, tant il était disponible non seulement pour son Parlementaire , mais pour tout le groupe, s'emparant notament du dossier Renault, alors Régie. Il soutient également Roger Gouhier dans le monde de la mode, puis dans le débat sur la première guerre d'Irak dans lequel la France était engagée, dans l'affaire du sang contaminé...
En 1993, Roger Gouhier se sachant malade ne se représente pas à l'Assemblée Nationale. Mais il continue à apporter son soutien aux Parlementaire de son groupe, tout en étant Chef de Cabinet de Roger, encore Maire, puis de Jean-Louis Mons qui lui succéda.
Chef de Cabinet du Ministre de la jeunesse et sports
Dans le Parti, Gilles Garnier s'engage dans la lutte contre les dicriminations, en pariculier les droits des lesbiennes, des gays et transexuels.
En 1997, il entre comme Chef-Adjoint au Cabinet de Marie-George Buffet, alors Ministre de la jeunesse et des sports, puis devient rapidement Chef de Cabinet. Il avait la charge de la jeunesse et de l'éducation populaire, ainsi que les déplacements de la Ministre, ce qui ne fût pas chose aisée, Marie-George Buffet s'étant imposée au moins deux déplacements hebdomadaires.
Ainsi avait-il acquis l'expérience du terrain et celle du sommet. « Ce sont les plus belles années de ma vie » disait-il alors.
Au Conseil Général de la Seine-Saint-Denis

En 2001, il est élu Conseiller Général de Noisy-le-Sec et Adjointau Maire en charge de la jeunesse et des sports.
En 2004, il devient Vice-Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, en charge de l'action sociale, de la protection de l'enfance, ainsi que de l'observatoire de la violence faite aux femmes.
La victoire de 2008

Puis en 2008, lors des élections municipales, il décide de tenter sa chance en présentant au premier tour une liste communiste, Lutte Ouvrière et société civile. Au soir du premier tour, à la surprise générale, il talonne la liste des Soocialiste et des Verts. Il s'impose dans la liste de fusion de gauche du second tour dont nos lecteurs assidus connaissent aujourd'hui la situation. La Gauche reprend la ville.


Dans le même temps, il est réélu Conseiller Général.


En 2010, après deux ans de divergences avec Alda Péreira-Lemaitre, Maire socialiste, il entre dans une opposition municipale de gauche en rejoignant les élus Verts, et rendent leurs délégations.


L'édile socialiste, restant infléxible et sourde aux doléances de ses partenaires, est totalement isolée. Le Budget municipal 2010 est rejeté par 29 voix sur 39 et la rentrée de septembre s'annonce explosive.
On ne devrait pas tarder à être fixé.
Jean-Emmanuel Nicolau-Bergeret
© 14 septembre 2010 - JENB Productions
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¹ A signaler que la biographie rédigée dans cet article à un caratère fiable à laquelle vous pouvez vous référer si besoin. Elle est basée sur l'allocution d'André Lajoinie.
² Lire également « Roger Gouhier: perte immense », L'Humanité, 18 mars 1995.