HARKIS : la rançon de la fidélité.

Publié le 16 septembre 2010 par Harki45

HARKIS : la rançon de la fidélité.

Trahis, Punis pour devoirs accomplis envers la mère Patrie.

 

Comme le disait, Georges Clemenceau à propos des Combattant de la Grande Guerre, ils ont des droits sur nous.

 

De la même manière notamment le 14 juillet 2000, en réponse au Président algérien Abdelaziz BOUTEFLIKA , qui lors de sa visite d’état en France, avait parlé d’eux en termes insultants de collabos.

 

Jacques CHIRAC, a manifesté à différentes reprises, son estime et sa grande sympathie pour les musulmans qui ont combattu avec bravoure, sous l’uniforme français durant la guerre d’Algérie.

 

Ceux que l’on désigne globalement sous le nom de Harkis.

 

En 1960, on comptait un total de 160 000 supplétifs musulmans quatre fois plus que les effectifs de l’Armée de Libération Nationale (ALN) à son plus haut niveau servant sous le drapeau français en Algérie.

 

On peut ajoutait quelque 20 000 engagés volontaires dans l’armée régulière, plus les appelés. Le nombre de harkis proprement dits s’élevait à 70 000 hommes (en arabe harka signifie mouvement).

 

Constitués en unités mobiles, les sections de harkis participaient aux opérations de l’armée, et relevés de l’administration militaire. Les autres supplétifs se répartissaient entre les moghaznis (20 000) hommes chargés de protection des section spécialisées (SAS).

 

Les groupes d’autodéfense chargés de la protection des villages isolés (60 000) hommes et les groupes mobiles de sécurité (GMS) ou de police civile (10 000) hommes. La création des sections de harkis, débuta avec le début du conflit algérien.

 

Apprenant à Arris, au cœur de l’Aurès l’embuscade tendue à Tighanimine le 1 novembre 1954 au car reliant Arris à M’chounèche au cours de laquelle le Caid Hadj Saddock et l’instituteur Monnérot furent assassinés marqua le début de l’insurrection.

 

L’ethnologue Jean SERVIER, ancien officier, constitue un groupe d’autodéfense en recrutant une cinquantaine d’hommes dans la tribu des Touabas (Ouléd-Daoud). Le mouvement va se développer sous l’impulsion notamment d’un autre ethnologue Jacques Soustelle nommé gouverneur de l’Algérie par Pierre Mendés France en 1955.

 

En juillet 1956, une Harka se constitue dans l’Ouarsenis sous la houlette du Bachaga Boualam, chef de tribu des Beni-Boudouane et futur vice-Président de l’Assemblée Nationale Française.

 

En 1957, le lieutenant Georges, officier parachutiste servant sous les ordres du Colonel Bigeard forme à Saida (Oranie) avec des rebelles ralliés, un commando qui acquerra une réputation de redoutable efficacité.

Cette même année, la demi brigade de fusillés marins basée à Nemours créa sa propre harka.

 

Quelques exemples de création de sections de harka parmi des centaines d’autres au travers de l’Algérie.