Le Live report de June Hill à l’Etage : folkement rock!

Publié le 17 septembre 2010 par Swann

Marie C. était à l’Étage mercredi 15 septembre 2010 pour le concert de June Hill. vous savez ce groupe avec lequel nous avions fait le pari un peu fou d’organiser une session acoustique totalement sauvage dans les rues de Paris. Cette fois-ci c’est dans un endroit plus conventionnel que le groupe jouait. Et Marie nous livre son live report, tout plein d’enthousiasme!




Arrivée vers 21h30 je découvre la première partie, Slimane d’après le site de L’Etage. Plusieurs personnes sur scène, du moins un va et vient constant d’artistes. C’est vrai que je ne suis pas arrivée au début de cette première partie mais je dois admettre que de mon point de vue, c’était plus un bazar musical qu’autre chose.. En effet, le changement de chanteur/chanteuse, ne nous laisse pas le temps de comprendre la composition du groupe. De plus la musique n’accroche en rien, les textes français, pour ma part, très légers ne m’emportent pas. Pourtant un ruée de personne filme et suit avec attention le groupe. Est-ce des amis à eux ? Vu l’ambiance j’opterai pour un oui. Mais peut-être ai-je loupé l’étincelle musicale qui régnait, je ne sais pas.

Quelques minutes plus tard, je croise Dave de la Nouvelle Star et sous mes yeux étonnés, je découvre Ramon Mirabet sur scène. Il chantonne une seule chanson et laisse la place au groupe qui reprend de plus belle.

Je m’installe au premier rang pour assister à June Hill, impatiente de voir en live, ceux que j’ai découvert il y a peu par le biais de Karl Bernier, leur manager.

Ils commencent leur set, l’ambiance est détendue, le public subjugué par la douceur des mélodies. Thomas a une voix merveilleuse. Entre chaque chanson, il y a une atmosphère « bonne enfant », l’impression de les connaître depuis longtemps. L’accord de sa voix grave avec la musique est un mariage merveilleux. Après quelques chansons, June Hill commence à être suivi par le public, booste son live. Le rythme s’en ressent : ça s’énerve mélodiquement et le rock prend possession de la salle, les gens se lèvent, tapent dans leurs mains, dansent, une finale en beauté.
Musicalement parlant, ils ont des atouts de groupe Américain, je verrai même leur musique en bande son de séries ou de films !

Je tiens à souligner leurs prestations en particulier l’incroyable reprise de Ghostbuster. Puis malgré quelques soucis de voix sur une chanson, le professionnalisme est là, rien ne se ressent. Je terminerai par cette note sur « Crazy Sometimes », cette chanson est superbe et ce fut une très belle soirée, de très belles rencontres humaines et artistiques.

Marie C.