Marie-Sabine Roger - Il ne fait jamais noir en ville

Par Clarac
Editeur : Thierry Magnier – Date de parution : 12/05/2010 - 105 pages ou 10 nouvelles

L’exercice de la nouvelle est un Art difficile. L’auteur doit mettre en scène très vite un décor, une ambiance, savoir aiguiser la curiosité du lecteur et le ferrer tel un poisson. Marie -Sabine Roger y réussit unefois de plus avec brio.
Pas de chutes sanguinolentes dans ce recueil, les nouvelles ne sont pas corrosivescommedans les encombrants mais quelbonheur ! 
Je l’ai relu encore une foispour le plaisir car ce sont des nouvelles tendres (comme la parenthèse) , dures ( pas à pas) ou qui nous amènent sur des chemins plus intimes : toutva bien, sans blessure apparente.
Marie-Sabine Roger sait décortiquer l'âme humaine. Observatrice de tous les jours, elle décrit ces moments avec une écriture à couper le souffle.  Elle joue avec les mots, décline des phrases  où chaque mot  a son importance .... le parfait équilibre !
Dix nouvelles qui m'ont touchée, émue ou qui m’ont fait sourire. Je l'ai lu deux fois et je le relirai  ( voilà, pourquoi j'achète des livres. Je peux me délecter tant que je veux...  )
Pariréussi une fois de plus !
Les avis  d'Antigone, Canel, Cathulu, Encres vagabondes
La mémoire est un bien qui ne prend sa valeur que lorsqu'elle se partage.
Si la parole est sans écho, elle n'atteint  pas l'autre versant. Elle ne prend pas les vents, les courants ascendants. Elle s'abîme.
Si la  paroles est sans écho, elle n'est plus qu'un discours vide, souvenir du passé, vestige.Bientôt, sans doute, elle n'est plus rien.