Les Ailes De La Nuit

Publié le 19 septembre 2010 par Olivier Walmacq

Genre : Horreur

Année : 1997

Durée : 95min

L'histoire : Richard Dees, journaliste dans un tabloïd de mauvaise qualité, et occasionnellement pilote (il possède son propre petit avion de tourisme) se lance sur une histoire de meurtres sanglants qui, selon lui, seraient perpétrés par un vampire. Autre détail : le tueur, vampire ou pas, possède un avion, dont il se sert pour se déplacer entre deux meurtres...

La critique de ClashDoherty :

En 1988, Stephen King écrit la nouvelle Le Rapace Nocturne, qui fera par la suite partie du recueil Rêves Et Cauchemars.
De cette nouvelle très réussie, une des meilleures de ce recueil sorti en France en 1993, un film a été fait, en 1997, réalisé par un obscur réalisateur du nom de Mark Pavia.
Interprété par Miguel Ferrer et Julie Entwisle, le film porte le titre original The Night Flier (titre de la nouvelle), et a été nommé, chez nous, Les Ailes De La Nuit. Autant le dire tout de suite, c'est tout simplement merdique.

Miguel Ferrer, pas un mauvais acteur en règle générale, y interprète un journaleux haïssable, fouille-merde travaillant dans un tabloïd méprisable, le genre de magazine de mauvaise qualité titrant sans cesse sur des histoires d'OVNIS, Elvis est bien vivant et fait du ski à Denver, Mon chien à bouffé ma belle-doche, J'ai tué mon voisin car il a écrasé mes fleurs, ce genre de nouvelles bien débiles.
Ce journaleux, propriétaire d'un petit avion, se lance sur une affaire qui va de plus en plus l'intéresser au fur et à mesure qu'il avance : celle d'un tueur en série, selon toutes vraisemblances un 'vampire' (ou plutôt, un homme se croyant vampire... à moins que...), lui aussi pilote d'avion.
Se sentant privilégié car possédant aussi un de ses merveilleux appareils, Dees ne lâche pas le morceau, et ce qu'il va découvrir...

Ne lésinant pas sur les effets gore (la fin est ahurissante de violence, c'est sanglant), Les Ailes De La Nuit est vraiment un ratage, massacrant la nouvelle initiale pour patauger dans les méandres de la série B. Si Miguel Ferrer est pas mal en ordure promue au rang de héros du film, les autres acteurs sont pitoyables, et on s'emmerde prodigieusement, hormis dans ce final vraiment... gore.
Le coup du vampire pilote d'avion peut sembler nul, nanardesque, mais dans la nouvelle, c'est déjà le cas. Ca rend l'histoire plus originale, mais le film, franchement, dessert vraiment le travail de King.

Sorti en direct-to-video par chez nous, diffusé sur Canal + il y a de cela 7 ou 8 ans dans le cadre de l'éphémère émission de Jean-Pierre Dionnet Le Quartier Interdit, ce film est donc une vraie déception, même pour un fan hardcore de King qui a depuis longtemps pris l'habitude, en regardant une adaptation de King, d'être déçu de ce qu'il regarde. 

Note : 03/20

La critique de Eelsoliver:

Les Ailes de la Nuit, connu également sous le nom de The Night Flier, est un film d'horreur, réalisé par Mark Pavia en 1997.
Comme l'a déjà stipulé Clashdoherty, il s'agit de l'adaptation d'une nouvelle de Stephen King. Ici, il question de vampires, plus précisement d'un vampire qui commet des meurtres en série et qui se déplace en avion.

Une idée plutôt originale mais qui peut aussi sombrer dans le ridicule... C'est par ailleurs le cas de ce film d'horreur fade, peu avare en effets gores et sanglants.
Deux journalistes tentent de percer le secret de ce tueur mystérieux: est-ce véritablement un vampire ? Est-ce un être humain ou la nouvelle incarnation du Mal ?

Le héros de l'histoire, Richard Dees (Miguel Ferrer) ne va pas tarder à le savoir. Seul problème, l'intrigue ne présente que peu d'intérêt, la faute à une réalisation terne, qui semble totalement détachée de son sujet. Même les acteurs ont l'air peu convaincus par ce film indigent.
Dommage... Car le choix de Miguel Ferrer pour interpréter un journaliste véreux et sans scrupules, était plutôt pertinent. Je rejoins donc entièrement l'avis de Clash.
Pas grand chose à sauver de ce film horrifique mais par pure générosité ou encore pas simple envie de jouer les rebelles, j'accorde un petit point de plus.
Je sais... C'est très généreux !

Note: 04/20