On ne peut pas le nier ou ne pas le savoir, à moins d'avoir vécu ces 6 derniers mois dans une grotte au fin fond du Gers, le sac cartable c'est la nouvelle tendance du sac à main cette saison. Enfin celle de l'hiver. J'ai crié haut et fort que cette tendance ne passerait pas par moi. Je ne sais pas si ça tenait exclusivement à la couleur ou à la forme.
C'était jusqu'à ce qu'Anna me colle son sac-cartable sous le nez.
Et donc là, j'ai naturellement changé d'avis.
Lorsque mère est revenue des Amériques, elle n'y est pas revenue les mains vides. Parmi le foultitude de petites choses et d'autres qu'elle m'a ramené, il y avait un flacon de vernis à ongles de couleur bronze. Forcément, j'ai tiqué. Le côté métallisé-irisé-nacré du liquide m'a fait penser à ces vernis que portent les vieilles dames.
C'était jusqu'à ce que je me souvienne que ma génitrice était une early-adopter du vernis à ongles.
Et donc là, j'ai naturellement changé d'avis.
J'ai toujours dit que les ballerines Repetto étaient de pures merveilles à porter mais que leur prix avait de quoi de rebuter la fashionista la plus tenace d'entre nous, moi en tête. J'ai donc toujours compensé la-ballerine-qui-coûte-un-rein par une-ballerine-qui-ne-coûte-pas-un-rein, quitte à user et abuser de sparadraps et autres potions anti-ampoules.
C'était jusqu'à un après midi de shopping tout ce qu'il y a de plus banal, aux caisses, je vois une fille avec une paire de ballerines couleur marron-camel-je-ne-sais-pas-la-couleur-exacte. Mon coeur fait boom. Je m'approche de la fille et lui demande gentiment où elle a trouvé ses merveilles. Elle me répond "chez ZazazOu, à Genève", dépositaire officiel de la marque Repetto.
Et donc là, j'ai naturellement changé d'avis
Ah les baskets compensées Isabelle Marant, la blogosphère en parle tellement qu'il est impossible de passer à côté. Des semaines, voire des mois qu'on voit cette fameuse basket en daim partout. Tout le monde la veut, il semblerait même qu'elle soit sold out un peu partout.
Personellement, à la première vue, j'avais décrété que la sneakers à talon n'entrerait pas dans ma vie.
A la deuxième, je n'avais pas changé d'avis. A la troisième non plus.
Et là, je n'ai toujours pas changé d'avis.
Photo : Les Chroniques d'Angélique