Scandale au sein des implants mammaires

Publié le 28 septembre 2010 par Lababole

(Source : BFM TV)

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé vient d’ordonner le retrait et la suspension de l’utilisation des implants mammaires en gel de silicone de la société Poly Implant Prothèse (PIP). Motif : un taux de rupture anormalement élevé.

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Mise à jour du 29/09/2010 : « la sécurité sociale paiera » (source : Le Figaro)

Roselyne Bachelot a annoncé que l’Etat prendrait en charge tous les frais liés aux prothèses mammaires dangereuses, après que l’Afssaps a constaté une fragilité importante des implants au gel de silicone de la marque PIP.

En mars dernier, l’Agence des produits de santé (Afssaps), alertée sur la fragilité anormale des implants mammaires en gel de silicone Poly implant prothèse (PIP), suspendait leur utilisation et recommandait leur retrait si une rupture de l’enveloppe était suspectée. Mardi, le niveau d’alerte de l’agence a monté d’un cran, des analyses ayant confirmé la faible résistance de la prothèse et la nocivité du gel à l’intérieur.

A l’origine des mises en garde renforcées de l’Afssaps figurent les résultats alarmants des analyses conduites entre juin et septembre sur le produit phare de PIP, une société basée dans le Var. Celles-ci ont confirmé que le gel de silicone contenu dans les prothèses n’était pas le même que celui qui avait été remis par PIP pour les tests d’autorisation de mise sur le marché, et qu’il ne répondait pas aux normes exigées pour des implants mammaires. Irritant, il pourrait conduire à des réactions inflammatoires chez certaines femmes.

Par ailleurs, des tests de résistance ont confirmé la fragilité de l’enveloppe remplie du gel PIP. Celle-ci se romprait dans 10% des cas (contre 1% pour un produit conforme), et en moyenne 5 ans après la pose, contre dix ans habituellement. Sachant que 30.000 femmes ont reçu des implants PIP en France, cela fixe à 3000 les patientes exposées.

Ces résultats ont conduit l’Afssaps à durcir ses recommandations pour les femmes ayant reçu des implants PIP. Elles doivent désormais bénéficier d’un examen clinique et d’une échographie tous les 6 mois, contre tous les 12 mois auparavant. En outre, toute rupture ou toute suspicion de rupture d’une prothèse doit conduire à son retrait ainsi qu’à celui de la seconde prothèse. (…)

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