Décès du célèbre producteur Stephen J. Cannell... :(

Publié le 02 octobre 2010 par Hellknight @HellKNIGHT2010

Hé ben, si j'avais su... La vie est souvent pleine de surprises, des bonnes comme des mauvaises. Ce soir, je viens d'apprendre le décès de Stephen J. Cannell. Célèbre producteur, il était le barbu arrachant une feuille de sa machine à écrire à la fin des épisodes des séries produites par lui. Pas mal de séries donc qu'il a produites dans les années 80, je les ai regardées, étant un "enfant de la télé".

Je me permets de reproduire ici le texte de DVDrama / Excessif, où j'ai vu cette mauvaise nouvelle :
On le connaissait surtout pour son apparition à la fin de nombreux génériques de séries des années 80 : ce barbu grisonnant, assis derrière sa machine à écrire, et qui jetait dans les airs l'une des feuilles de son scénario, c'était lui. Stephen J. Cannell, légende du petit écran, producteur-scénariste extraordinaire aux innombrables hits, et à la carrière remontant à la fin des années 60.
Après avoir fait ses premières armes sur Mission : Impossible, l'Homme de fer ou Columbo, Cannell s'était rapidement lancé dans la création de séries, avec Deux Cents Dollars plus les Frais (1974), classique indéboulonnable de la série policière américaine. Puis vint Baretta (1975), Les Têtes Brûlées (1976), Timide et Sans Complexe (1980, avec un jeune Jeff Goldblum), et bien d'autres séries encore (des dizaines), jusqu'à la fin des années 90.
Bon nombre de shows inoubliables, qui ont bercé notre jeunesse, et ont fait pour la plupart les belles heures de Tf1, de la 5 et de leurs consoeurs hertziennes : en vrac, on pourra ainsi citer Rick Hunter (1984), Riptide (1985), l'Agence Tous Risques (1983), Stingray (1985), Un Flic dans la Mafia (1987), 21 Jump Street (1987), L'As de la Crime (1991, avec un Michael Chiklis pas encore chauve), Le Rebelle (1992, avec Lorenzo Lamas), ou encore Les Dessous de Palm Beach (1991)... bref, des redresseurs de torts sympathiques et charismatiques, des enquêtes dynamiques, des concepts mémorables : la recette Cannell était imparable.
Stephen J. Cannell s'est donc éteint ce jeudi à Pasadena des complications d'un mélanome, avec en poche un CV qui aujourd'hui encore fait bien des envieux. Empereur de la télévision, auteur à succès, et acteur occasionnel, Cannell le dyslexique s'était construit une carrière à la force de sa plume et de ses idées.
Et quand bien même sa présence s'était faite plus discrète ces dernières années (on l'a récemment revu dans son propre rôle dans quelques épisodes de Castle), qu'on ne s'y trompe pas : avec sa disparition, c'est un pilier de l'industrie télévisuelle américaine qui s'en va...
J'ajoute que des personnalités comme lui, des producteurs prolifiques, on en connaît moins à notre époque, à part peut-être Donald P. Bellisario ou J.J. Abrams...
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