Nuit Blanche à Metz !

Publié le 05 octobre 2010 par Lorraine De Coeur

Aah, l’Art Contemporain !
Vaste sujet !

Qu’on soit passionné où néophyte, il faut bien se rendre à l’évidence, il prend possession de nos rues et de nos villes (à Metz, la conquête du territoire est même fulgurante). Alors une Nuit Blanche pour aller à sa rencontre, c’est l’occasion d’apprendre à apprivoiser idées, concepts, « constructions » et imaginaires des « nouveaux » artistes.

L’occasion aussi de découvrir la ville sous un nouvel angle…

Démonstration en vidéo :

Comme les 2 précédentes éditions, le « spectacle » était dans les rues et dans les lieux publics exceptionnellement ouverts pour l’occasion.

Mais comme le thème principal tournait autour de l’eau, ce sont les berges de la Moselle et la rivière elle-même qui ont été principalement investies par les artistes. En tout près de 60 points de Metz allaient être annexés par « l’Art » contribuant à faire passer aux curieux une sacrée Nuit (Blanche) !

En ce qui me concerne, ma déambulation m’a conduite à découvrir une dizaine d’installations entre la Préfecture et le Théâtre à l’Arsenal et Saint-Pierre-aux-Nonnains. Pour une néophyte dans ce domaine, ce n’est déjà pas si mal. Alors me voilà partie à l’aventure, décidée à avoir l’esprit aussi ouvert que possible.

Après tout même Léonard (de Vinci) a fait de « l’Art Contemporain » et on ne sait jamais, ça pourrait me plaire !

Et bien scoop : ça m’a plut ! Si on se fait parfois cette remarque, devant une « œuvre », « un enfant aurait pu le dessiner !» où encore « l’artiste se moque de nous ! » ici, ça ne m’a même pas effleuré l’esprit. D’accord, certaines performances semblaient bien mystérieuses et, j’en conviens, on n’a pas toujours envie de lire les « explications » (paresse quand tu nous tiens), mais j’aurai bien emporté chez moi d’autres créations qui jouaient sur des contrastes visuels et sonores ! [Son : Inner Cities]

Oui, il y en avait vraiment pour tous les goûts. Même si certaines installations étaient complexes, les œuvres proposées aux promeneurs de la Nuit Blanche avaient de quoi séduire, dérouter ou interroger (encore) sur la notion de l’œuvre d’art. Quant à la « poésie » et l’imagination déployées dans d’autres créations, elles étaient bien réelles les rendant touchantes, séduisantes ou tout simplement amusantes.

Bref, vous savez quoi ? Ce que j’ai vu me « parlait » et m’a plu ! C’est un bon début pour une novice en art contemporain, non ?