Rhume, maux de gorge : le réflexe huiles essentielles

Publié le 06 octobre 2010 par Aromatic1953

Avec l’automne, les infections ORL saisonnières sont de retour : rhumes, pharyngites, laryngites, rhinites et autres maux de gorge se répandent comme une traînée de poudre. On éternue, on se mouche, on tousse, on est fatigué… Très contagieuses mais bénignes, ces petites maladies bien de saison sont difficiles à éviter. Il est cependant possible de combattre l’infection dès les premiers symptômes, grâce aux huiles essentielles.

Soigner un rhume avec l’aromathérapie

Vous avez l’impression de vous enrhumer ? Maux de gorge, éternuements, nez qui commence à couler… ce sont les premiers signes d’un rhume. Pour une fois, oubliez les traitements allopathiques (qui ne soignent rien d’autre que les symptômes, et ne combattent pas l’infection) disponibles en pharmacie et ayez plutôt le réflexe aromathérapie.

Les propriétés des huiles essentielles ne sont pas à négliger, et en raison de leurs effets antiseptiques et antiviraux, certaines sont particulièrement bien adaptées aux infections ORL. En voici quelques-unes, sauf contre-indication, elles peuvent être utilisées par tous, y compris l’enfant à partir de 3 ans (mais pas chez la femme enceinte ou allaitante).

Cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum ou Cinnamomum verum)

Antibactérienne et antivirale à large spectre, l’huile essentielle de cannelle de Ceylan est à prendre par voie orale : 2 gouttes sur un morceau de sucre, ou dans une cuillerée de miel ou d’huile végétale, 3 fois par jour.
Ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 6 ans.

Eucalyptus radié (Eucalyptus radiata)

L’HE d’eucalyptus radié associe des propriétés bactériennes et antivirales à une action stimulante sur le système immunitaire. Elle est également décongestionnante pour les voies respiratoires, expectorante, et elle diminue l’écoulement nasal. Elle est à respirer (en diffuseur ou en inhalation sèche -respirer quelques gouttes sur un mouchoir- ou humide -quelques gouttes dans un bol d’eau très chaude-), ou à appliquer sur la peau (massage de la poitrine, du cou, du haut du dos…) à raison de 5 gouttes d’HE diluées dans 5 gouttes d’huile végétale.

Laurier noble (Laurus nobilis)

Antibactérienne et antivirale, l’huile essentielle de laurier noble favorise l’élimination des sécrétions respiratoires (nez, bronches). On l’utilise par voie cutanée (5 gouttes d’HE dans 5 gouttes d’huile végétale), en massage (cou, poitrine, dos), plusieurs fois par jour.

Niaouli (Melaleuca quinquenervia)

L’HE de niaouli est antibactérienne et antivirale, elle stimule l’immunité et favorise l’expectoration des sécrétions. A appliquer sur la peau (5 gouttes d’HE dans 5 gouttes d’huile végétale), ou à utiliser en inhalation humide (ne pas s’exposer à la pollution atmosphérique après l’inhalation, donc ne pas sortir).

Origan compact (Origanum compactum)

L’HE d’origan compact est antiseptique et antivirale, et elle stimule les défenses immunitaires. On la prend par voie orale (2 gouttes sur un morceau de sucre, ou dans une cuillerée de miel ou d’huile végétale : bien mélanger, car cette HE a une saveur très marquée !), 2 à 3 fois par jour, ou par voie cutanée (très diluée : 1 goutte d’HE dans 8 gouttes d’huile végétale). Ne pas prolonger le traitement durant plus de 7 à 10 jours.

Pin sylvestre (Pinus sylvestris)

L’HE de pin sylvestre est l’antiseptique respiratoire par excellence. On l’utilise en inhalation, ou on l’applique sur la peau (5 gouttes d’HE dans 5 gouttes d’huile végétale).
A ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 6 ans.

Ravintsara (Cinnamomum camphora à cinéole)

Impossible de clore cette liste non exhaustive sans dire un mot de l’huile essentielle de ravintsara ! Si vous devez n’en avoir qu’une sous la main pour faire face aux petits maux de l’hiver (rhume, bronchite, grippe…), c’est bien celle-ci. Son action antivirale est exceptionnelle, et elle dégage en outre les voies respiratoires et stimule l’immunité. Elle peut être utilisée aussi bien à titre préventif (en cas d’épidémie ou de membre de la famille déjà malade, par exemple) que curatif (une fois que l’infection est là). Par voie orale, on l’absorbe à raison de 2 gouttes sur un support neutre, 3 fois par jour en préventif, 4 à 5 fois par jour en curatif. On peut aussi l’appliquer pure sur la peau : 2 gouttes sur les ailes du nez dans la journée, et sur la voûte plantaire et le thorax le soir.