SOCIAL MEDIA Les dfis de lexclusivit et du social-commerce

Publié le 08 octobre 2010 par Ic_agency

L’horlogerie n’a pas attendu longtemps pour apparaître sur Facebook. Et aujourd’hui, rien n’empêche qu’il devienne un canal de communication, voire de commerce, privilégié.

Les marques disposent de toujours plus d’outils électroniques et de plates-formes pour cerner et interagir avec les consommateurs - lire les précédents articles sur le marketing mobile, l’iPad et les tablettes numériques et les applications de réalité augmentée. Outre ces supports technologiques, la façon dont elles les utilisent mérite aussi une attention particulière. La création d’exclusivités digitale et le Social-commerce en font partie.

Le digital, un média exclusif?

Souvent relégué au banc des médias de masse, Facebook n’est de facto pas synonyme d’exclusivité. Pourtant, certaines marques adaptent leurs cycles de lancement de produit à des événements annoncés sur le réseau social. C’est le cas de Ford qui a décidé de dévoiler son nouveau modèle Explorer sur Facebook avant le Salon de L’Auto à Paris, ou encore de Nike, dont la vidéo virale réalisée à l’occasion de la Coupe du monde de football 2010 a été diffusée en primeur sur Facebook avant la télévision.


Ford a décidé de dévoiler son nouveau modèle Explorer sur Facebook avant le Salon de L’Auto à Paris. DR

Plus intéressant encore, des marques de luxe commencent à proposer des séries limitées de produits accessibles uniquement à ceux qui auront installé leurs applications iPad. Gucci en fait la démonstration avec le lancement d’une paire de baskets que seuls les propriétaires de la tablette d’Apple – une audience souvent qualifiée d’aisée, voire élitiste - pourront se procurer.

Enfin, rappelons le coup média opéré l’année passée par Roger Federer qui diffusait depuis sa fan page sur Facebook le spot publicitaire réalisé pour la marque Rolex avant même sa diffusion globale - lire l’article publié sur Worldtempus à ce sujet.


Gucci a diffusé une paire de baskets que seuls les propriétaires d'Ipad. DR

L’étape ultime du «commerce social»
Les notions d’e-commerce et de social-media faisant désormais partie du quotidien, il faut désormais se préparer au «Social commerce», la contraction logique des deux tendances les plus actuelles du moment dans le domaine du marketing digital. En clair, il s’agit d’intégrer des fonctionnalités de socialisation et d’avis de consommateurs à site marchand, ou, à l’inverse, de vendre en ligne au sein même des plates-formes sociales, comme Facebook par exemple. Même si ce n’est pas nouveau - rappelons l’ancêtre mais toujours efficace système de recommandation d’Amazon avec la section «Les clients ayant acheté cet article ont également acheté…» - les «clients» de sites e-commerce courants auront d’autant plus d’importance, car il pourra s’agir de vos amis sur Facebook.


Procter & Gamble vient d’ouvrir une boutique en ligne à l’intérieur de Facebook. DR

Récemment, la chaîne française de magasins de parfums et produits cosmétiques Sephora a offert la possibilité via une application iPhone, de scanner un produit en boutique, et d’en consulter les avis de clientes via son téléphone. A défaut de disposer d’un personal shopper, consulter les avis de ses pairs via smartphone quelques instants avant de passer en caisse aurait un impact évident sur la décision finale d’acheter un produit, ou celui concurrent. Une tendance qui tend à se généraliser: dans un tout autre registre, la multinationale américaine Procter & Gamble- P & G - vient d’ouvrir une boutique en ligne à l’intérieur de Facebook – un canal de vente dénommé «f-commerce» - offrant la possibilité d’acheter des produits parmi 29 marques sans quitter le réseau social. En proposant un tel service, nul doute que P & G met toutes les chances de son côté pour renforcer la fidélité de ses clients et Fans sur Facebook, tout en stimulant un effet de bouche à oreille.


Sephora offre la possibilité via une application iPhone, de scanner un produit en boutique, et d’en consulter les avis de clientes via son téléphone. DR

Article publié sur WORLDTEMPUS le 7 octobre 2010
Florent Bondoux, IC-Agency, et Louis Nardin, WorldTempus