Colore le monde.
La fête des ballons 2010 à Albuquerque
La nuit s'embrase épisodiquemt de cercles colorés. Petit à petit, au fur et à musure de l'éclaircissement du ciel, la noria des ballons va s'ébrouer en un barnum indolent qui va tacheter l'espace. Ces bulles calmes vont crayonner un payage enfantasque ; une docile procession d'aérolithes va envahir le ciel en une floraison mollement anarchique. On rêve de bulles. On s'extasie le couleurs éclatantes et languides. Voyages immobiles, proximité du lointain. Un ballon qui s'élève et c'est un ode à l'oisiveté pensante des doux rêveurs que nous sommes. On vagabionde sur place, c'est tout le charme de l'imagination. Se détachent du ciel, comme des ombres légères, ces lumineuses beautés calmes. On se sent serein à ce spectacle, tout en perdant pied en un vagabondage. Ces couleurs flottantes nous rendent une légère ivresse, de celle qu'on voudrait garder en continu au fond de nous même, ne jamais perdre, comme si un fil invivible nous y liait. Voyage immobile et sans fin.