J'allais par des chemins perfides, Paul Verlaine

Par Kenza
Jacek Malczewski (1854–1929), Pithia***J'allais par des chemins perfides,Douloureusement incertain.Vos chères mains furent mes guides.
Si pâle à l'horizon lointain
Luisait un faible espoir d'aurore ;
Votre regard fut le matin.
Nul bruit, sinon son pas sonore,
N'encourageait le voyageur.
Votre voix me dit : " Marche encore ! "
Mon coeur craintif, mon sombre coeur
Pleurait, seul, sur la triste voie ;
L'amour, délicieux vainqueur,
Nous a réunis dans la joie.
Paul Verlaine