Ce n'est pas la retraite, pas seulement : c'est l'aveu du gouvernement que le retour à une économie de "pouvoir d'achat" a été abandonné. La prospérité partagée n'est plus un projet politique. Mais alors, quelle est la nature du projet politique, sinon l'effacement de l'idée même de prospérité partagée et au-delà, de co-gouvernance démocratique avec un peuple dont on saurait enfin respecter les aspirations ?