Critique | Mark Ronson & The Business Intl • Record Collection

Publié le 14 octobre 2010 par Madnestef
Il y a plusieurs semaines, Stéphane vous a livré son petit avis sur le nouvel album de Mark Ronson! Comme si cela ne vous suffisait pas, voici d'autres avis (très objectifs, cela va sans dire!) sur Record Collection, son nouvel album (top 2 la semaine de sa sortie en Angleterre).
Ce qu'en pense Johann
Le voici, enfin, dans nos petites mains. Le nouveau cru Mark Ronson est arrivé. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que mes premières impressions étaient les bonnes, ce qui est au final assez rare, cette année, malheureusement. Si j'avais beaucoup aimé les morceaux déjà listés en tant que singles, les nouveaux ne sont pas en reste. Je retiendrais principalement la piste avec le chanteur de Miike Snow et Boy George, qui comme vous pouvez le voir, est toujours vivant. Evidemment, les années Culture Club sont loin, mais au contraire, ce petit côté vieillissant dans le voix est juste ce qu'il fallait. Comme promis, les chansons avec Rose Dougall sont un régal. Au fond, cet album s'écoute très bien. Lose It In The End, comme l'avait dit Stéphane, est un tube potentiel, ne vous laissez pas influencer par le petit radio rip en qualité moyenne qui traine sur le net.
Malgré tout, je note à première vue une légère perte de vitesse sur la seconde partie de l'album. Bizarrement, il s'agit des titres présents entre les 2 premières interludes. Néanmoins, rien d'alarmant quand à cette petite chute, après plusieurs écoutes, ça rentre malgré tout. J'en profite pour préciser que ces fameuses interludes sont assez efficaces, mais bien courte, ne dépassant pas la minute et demi. Après cela, l'album repart d'une belle manière, puisque Hey Boy est une de mes pistes préférées de l'album. Comme je l'avais dit dans un précédent article, le gimmick est addictif et la présence de Rose Dougall indispensable à la réussite du titre. Si l'album cartonne plus qu'un 2e opus de Timbaland, pur hasard en guise d'exemple, et qu'un autre single est envisagé, ce morceau devrait correspondre à la tâche. Globalement, on retrouve bien les sonorités propre au producteur. Le choix des featuring fut plus risqué que la dernière fois, mais ça fonctionne très bien, peut être même encore mieux que sur Version. Les rappeurs y ont une plus grande présence, ce qui le rapproche au premier opus, Here Comes The Fuzz. En définitif, un album que je recommande, et qui devrait logiquement figurer sur le podium de mes albums préférés en fin d'année.
Ce qu'en pense Arnaud
Je l'avoue en toute franchise: Version, le précédent album de Mark Ronson m'avait clairement laissé sur ma faim (malgré la présence d'excellent morceaux). Après avoir été (franchement) convaincu par les deux premiers singles du nouvel album, j'avoue que j'ai attendu ce dernier avec beaucoup d'impatience. Et autant le dire, j'ai été totalement convaincu par ce disque.
Au travers des quatorze chansons présentes sur ce disque, Mark Ronson explore avec beaucoup d'audace un univers musical à mi-chemin entre la pop synthétique et le hip-hop. Et pour interpréter l'essentiel des pistes en question; l'artiste a fait appel à de nombreux artistes dont les univers respectifs sont parfois totalement opposés et à vrai dire, le mariage des voix fonctionne à merveille (exemple: Simon LeBon et Wiley).
Parmi les pistes phares de cet album, j'avoue avoir eu un véritable coup de cœur pour Somebody To Love Me (interprétée par Boy George et Andrew Wyatt), le très surprenant Glass Mountain (interprétée par un D'Angelo au mieux de sa forme), Record Collection, You Gave Me Nothing (duo mémorable entre Andrew Wyatt et Rose Dougall), Hey Boy ou encore Circuit Breaker (fait rare en ce qui me concerne car je ne suis pas toujours fan des pistes 100% instrumentales). Au même titre que Johann, je vous recommande ce disque; satisfaction garantie!
Pour (re)lire la critique de Stephane, cliquez sur ce lien.
Pour écouter l'album dans son intégralité (et légalement), rendez-vous sur Deezer!
Mark Ronson & The Business Intl • Record Collection