Soyez donc tecktonik

Publié le 04 janvier 2008 par Laurent Ballestra
Nouvelle vague, nouvelle (ten)dance...
C’est la danse qui cartonne cet automne. Popularisée par les vidéos diffusées sur le net, la tecktonik est un phénomène ultra branché made in France. Sur fond techno et électro, les moins de 25 ans en raffolent. Plus vieux, s’abstenir ! Savez-vous danser la tecktonik ?
Si ce n’est pas le cas, il est temps de s’y mettre car c’est la dernière danse délire du moment.
Le concept est simple : il s’agit de bouger ses bras en faisant des vagues dans tous les sens afin de donner l’impression qu’on est désarticulé. Ainsi se succèdent figures géométriques et moulinets, rythmés par la musique techno et électro. Quant aux jambes, elles font un peu ce qu’elles veulent !
Autant dire que la tecktonik ne s’apprend ni dans les cours (bien qu’il existe des leçons dispensées au Vit’Halles de Paris notamment), ni dans les soirées mondaines, mais bien sur les dancefloors à la mode. Elle se pratique en solo, même s’il arrive qu’un danseur plus expérimenté se perche sur les épaules d’un autre.
Tout a commencé il y a sept ans dans la plus grande discothèque d’Europe, le Métropolis, située à Pondorly, près de Paris. Dans ce club de banlieue giga, 8 000 jeunes s’éclatent comme des fous lors de soirées organisées par deux Français, Cyril Blanc et Alexandre Barouzdin. Au départ, leur but est de promouvoir un mélange empirique de techno hard (venue de Belgique et des Pays-Bas), de danse (le jumpstyle où l’on saute sur place sur un pied puis sur l’autre) et de techno plus légère (venue d’Italie). Ces soirées branchées d’un genre nouveau essaiment ensuite dans tout le pays. Après lessoirées, une ligne de vêtements spécialisée est mise sur orbite. Son logo devient l’emblème même de la mouvance : un aigle aux ailes déployées, symbole de puissance et de force. Le mouvement tecktonik est né. Reste à le faire vivre et lui permettre d’évoluer.
Des compils de musique (il en existe trois aujourd’hui) et des boissons énergétiques sont créées dans la foulée. La mayonnaise prend d’autant mieux que les forums sur internet et les concours dans les clubs qui élisent les meilleurs danseurs se multiplient un peu partout.
Aujourd’hui, presque toutes les grandes villes ont leur discothèque « tck » (nom de code pour les initiés !). Et sur le net (notamment sur les sites gratuits de vidéos comme You Tube ou Dailymotion) défilent en permanence les films amateurs de danseurs : on y découvre les prestations débridées de ces nouvelles stars que sont Jey Jey, Spoke, Jack Herror ou encore Neeko et Nemoo…
Les clubbers n’ont pas fini d’en entendre parler. Site officiel :www.tck01.fr

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Le look 100% TCK

La vraie coupe de cheveux « tck » pour les garçons, c’est la crête futuriste, de 8 cm au minimum. Plus elle est haute, mieux c’est ! Avec beaucoup de gel fixant…
Chez les filles, la mode est plutôt à la frange et aux cheveux colorés. Accessoires indispensables : les mitaines fluo ou noires au poignet mais aussi les guêtres. Pour tout maquillage, une étoile noire est parfois dessinée autour de l’oeil.
Le pantalon est un slim de rigueur. Sans oublier les sweats à capuche ou T-shirts échancrés pour les filles, et très près du corps – avec les inscriptions en argent et doré – pour les boys ! Le tout frappé de l’aigle emblématique du mouvement, bien sûr. Le piercing est « in ». Le style « tck » s’inspire notamment des punks et des années 80.
Pour acheter en ligne : ">">">www.tck01-shop.com