Stan

Par Albanlao

Stan, tu n'as cessé de chercher. Entre la France et la Colombie, tu as cherché. De jour comme de nuit, tu n'as cessé. Depuis que je te connais, rien n'a vraiment changé.
Je t'ai croisé dans ton labyrinthe, perdu et éteint. Tu tournais en rond, tournais et tournais.
Alors que les feuilles virevoltaient, alors que le vol des oiseaux te chagrinait, tout autour de toi semblait s'envoler...
Tu criais, tu appelais, délaissé et désespéré...
Tu as cherché et cherché et puis je t'ai trouvé.
Dans ton labyrinthe, tu pleurais, mais dépourvu, je n'ai fait que te regarder.
Puis furtivement, tu t'es sauvé et je n'ai cessé de te chercher. J'ai cherché et cherché, tourné et tourné, crié et appelé...
Depuis que je te connais, tout a vraiment changé...
Est-il si difficile de perdre ses habitudes et d'aimer la solitude... ?