UDC et criminels étrangers : voter blanc

Publié le 17 octobre 2010 par Kalvin Whiteoak

On a appris récemment avec plaisir que le dernier baromètre électoral voyait s’effriter peu à peu la cote de l’UDC au plan suisse. Populisme qui finit par fatiguer même le bon peuple benêt.

Il faudrait que la faction de Blocher trouve pour une fois quelques idées intelligentes si elle veut remonter la pente. Mais gageons qu’à l’aide du QI navrant de son personnel politique, l’érosion se poursuivra.

En attendant, le 28 novembre prochain, le peuple est à nouveau appelé à voter sur une imbécillité sortie tout droit des cuisines armées de l’UDC. Un projet non seulement inacceptable sur le plan moral, mais une hérésie politique et juridique qui ne sera jamais applicable en raison notamment de la force contraignante de certains textes internationaux approuvés par la Suisse.

Mais ce genre d’aspects n’a jamais intéressé l’extrême droite dont l’unique but est de faire du bruit et de bloquer la Suisse dans une situation qui soit proche de son état du début du 19e siècle, et encore.

Face à cette farce supplémentaire, le parlement a concocté sa propre imbécillité, sortie des cuisines réunies de la droite en général, mais tout aussi bancale que celle de l’UDC.

En gros, le choix entre peste et choléra, mais le choix de marquer aussi sa désapprobation avec cette politique navrante du contre-projet obligatoire, sorte de flagellation pré-électorale dont la droite raffole et qui montre son manque de courage.

On sait depuis longtemps que l’un ou l’autre des deux textes passera, grâce à la majorité xénophobe et mollassonne d’un peuple suisse replié sur lui-même. Dont acte, il n’y a qu’à regarder passer le train et déplorer qu’on le laisse circuler.

Pour marquer une vraie désapprobation, le double non serait techniquement la seule voie acceptable.

Il en est une autre facile aussi à compter et qui a le mérite de laisser aux xénophobes l’entière responsabilité de leurs actes : c’est celle du vote blanc que l’on préfèrera en l’occurrence aux deux autres, la cause étant entendue et perdue.

© image Keystone

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