La ville de Québec souhaite devenir la capitale littéraire du Québec mais dédie la première édition de son festival littéraire à un auteur étranger

Par Saguay
« Pourquoi ne pas avoir inauguré ce festival avec un auteur québécois? À cette question que bien des gens se posent, à Québec, M. Lacasse a répondu que la décision s'était prise en toute simplicité et sans arrière-pensée : ''Gilles Pellerin nous a parlé de Borges avec un tel enthousiasme que nous avons tous embarqué et nous avons tous cherché à en savoir un peu plus sur Borges. Nous voulions un festival au caractère international et nous ne voulions pas commencer modestement.'' » (Source LE SOLEIL) «Nous voulions un festival au caractère international et nous ne voulions pas commencer modestement» répond le président de l'Institut canadien de Québec pour justifier l'inauguration du nouveau festival littéraire de la ville de Québec avec un auteur étranger plutôt qu'un auteur d'ici. Les aspirations internationales de la ville de Québec sont bien connues mais leurs conséquences sur le local le sont beaucoup moins. Pourtant, le développement international d'une ville entraîne des dommages collatéraux évidents comme j'ai pu le constater lors d'un séjour de quatre ans dans la ville de Montréal où les artistes locaux peinent à se faire connaître.