La favorite du second tour à l'élection présidentielle brésilienne compte opposer son veto à une loi sur le mariage des couples homosexuels.
Dilma Rousseff, candidate du Parti des Travailleurs, propulsée par le Président sortant, Luiz Ignácio Lula da Silva pour lui succéder, a promis dans une réunion de campagne qu'elle opposerait son veto, si elle était élue le 31 octobre prochain, aux propositions de loi visant à légaliser l'avortement, ainsi que les unions de couples homosexuels.
Cela parait incompréhensible alors que son parti s'est toujours prononcé pour ces avancées sociales et a inscrit le mariage gay à son programme.
Elle a ajouté, à la sortie de cette réunion avec des représentants de l'Église universelle, une Église évangéliste, que pour être élue, elle avait d'abord besoin "de D.ieu, et ensuite des électeurs".
Jamais élue à aucun mandat et arrivée en tête du premier tour avec une très confortable avance avec 47% des votes, Dilma Rousseff, ex-Première ministre de Lula, a besoin de capitaliser les 20% des votes qui se sont portés au premier tour sur le Parti des Verts.
Encore une fois on assiste dans une affaire politique à la pression de l'Église, immense dictature liberticide qui fait tout depuis toujours pour que reste la discrimination.
Avec une cote de popularité de plus de 65% après deux mandats présidentiels, Luiz Ignácio Lula da Silva n'a pas réussi son pari de faire élire sa candidate dès le premier tour.
Alexandre Peixe dos Santos, président de l'association de la Gay Pride de São Paulo a déclaré "Elle préfère les voix des évangéliques plutôt que celles des homos, c'est lamentable".
Il accuse aujourd'hui sa concurrente de renier les thèses historiques du Parti des Travailleurs par pur intérêt électoral et pour gagner les voix des Églises évangéliques.
Le 31 octobre prochain, la communauté LGBT brésilienne aura sans doute à cœur de montrer son poids dans cette élection qui n'est pas encore gagnée, espérons le, pour Dilma Rousseff.
Seigneur, préserve-nous de ceux qui se réclament de Toi pour rejeter l'amour.