Edwina Mountbatten et Nehru (7/8)

Publié le 21 octobre 2010 par Olivia1972

Pamela a longuement évoqué dans un livre la relation que sa mère entretenait avec Nehru. A propos de séjours que Nehru faisait chez eux en Angleterre elle note : He (Nehru) was such an honourable man and I think, to have seduced my mother in my father’s house, would have been dishonourable. If my father had not been around, and my father was the least jealous person, I think, it would have been embarrassing for him if that happened”.

Au sujet de cette relation, Pamela ajoute : “My mother had already had lovers. My father was inured to it. It broke his heart the first time, but it was somehow different with Nehru”.

En 1948, Gandhi est assassinné. Les Mountbatten qui avaient été tellement impliqués dans les affaires de l’Inde assistent à sa crémation. Ils sont bouleversés. Une photo du couple Mountbatten, bouleversé par l’assassinat de Gandhi, est publiée en Angleterre et provoque une réaction furieuse de Churchill qui ne comprend pas l’émotion des Mountbatten et qui refusera ensuite de serrer la main de Louis Mountbatten. Comme on le sait, Churchill n’aimait pas l’Inde et avait toujours eu une profonde aversion pour Gandhi.

Juin 1948 : les Mountbatten quittent l’Inde. Ils se diront adieu le 18 juin 1948 dans les larmes. Chaque matin, Nehru glissait une fleur à sa boutonnière en souvenir de sa bien-aimée. Il en gardera le surnom de "l'homme à la rose".

Leur séparation fut douloureuse. Ils s'écriront chaque nuit et se retrouveront un mois par an à New Delhi jusqu'à la mort d'Edwina.

Après le départ des Mountbatten, Edwina, accompagnée de sa fille Pamela, viendra régulièrement en Inde ; elles sont logées à Teen Murti, la résidence de Nehru devenu premier ministre. Lorsque Nehru se rendait en Angleterre il était systématiquement invité à la résidence des Mountbatten dans le Hampshire.

En 1956, dix ans après leur première rencontre, Nehru fait cette confidence à Edwina : “Suddenly I realised (and perhaps you also did) that there was a deeper attachment between us, that some uncontrollable force, of which I was dimly aware, drew us to one another. I was overwhelmed and at the same time exhilarated by this new discovery. We talked more intimately as if some veil had been removed and we could look into each other's eyes without fear or embarrassment”.

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