Hitler, un film de France

Publié le 22 octobre 2010 par Didier Vincent

Ein Volk, ein reich, ein führer

Zig 

    

Poussée d'uticaire à Groland. Le nihilisme ambiant s'est dégoté une figure mussolinienne du populisme où un nain sectaire s'épanche en bon mots qui font se gausser les bouffeurs de petits fours. On croit rêver : c'est la guerre sans la guerre, un gâteau d'anniversaire sans bougie, sans doute parce que c'est un deuil, celui d'un rêve de liberté.

Cet homme est petit et, comme tout ce qui est petit, il est méchant. Il est méchant comme le monde peut l'être en ses infâmes régressions. Son rêve de grandeur n'atteindra jamais que d'horribles têtes brûliees qui se vautrent dans la poujadiste bourgeoise qui collabore. C'est sombre, tout ça. Et la lumière de ces vitrines cassées de la barbarie répond à cette obscure facétie de pouvoir qui lorgne vers l'obscurité de la passion des opinions brunes.

C'est l'enfer du décor, une France calcinée, pillée car pilée.