Curieux hôtels sans personnel ni restaurant à Ngaoundéré

Publié le 26 octobre 2010 par 237online @237online
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Curieux hôtels sans personnel ni restaurant à Ngaoundéré

Écrit par Cameroon Tribune   

Mardi, 26 Octobre 2010 14:33

ôàééôéèéôéôéééééé
Sur les treize hôtels de la ville classés, seuls quatre sortent du lot, selon les premières appréciations de la visite d'inspection de la mission d'inspection de classement et de reclassement des hôtels effectuée du 20 au 22 octobre derniers.
La mission d'inspection de classement et de reclassement des hôtels a bouclé son travail de trois jours dans la ville de Ngaoundéré, le 22 octobre dernier. Le chef de cette délégation composée de onze personnes venant du ministère du Tourisme et de quatre cadres de la délégation régionale de l'Adamaoua, Mukete Daniel Modika, directeur des entreprises touristiques au Mintour, a rencontré la presse locale, le 21 octobre pour faire le point sur cette inspection dans les établissements hôteliers de l'Adamaoua. On en apprend que seuls treize hôtels, concentrés à Ngaoundéré, sont classés dans l'Adamaoua. Les premières impressions des équipes déployées sur le terrain laissent entendre que les établissements hôteliers visités ne sont pas tous logés à la même enseigne. Si Transcam, unique hôtel trois étoiles, fait la fierté de la ville, et que Mentong Palace et Nice Hôtel, deux étoiles et Hôtel du lac, sont relativement bien tenus, on ne peut dire la même chose des autres. Seuls quatre hôtels sortent du lot. La majorité patauge dans la médiocrité.

Les inspecteurs disent être désagréablement surpris par le manque de personnels dans ces établissements qui fonctionnent comme des épiceries familiales. Dans un hôtel deux hôtels de la place, par exemple, ils ont même noté que le personnel en est réduit à un couple, sans formation ! Il faut ajouter à cela, la non fonctionnalité de la plupart des restaurants dans ces établissements, « faute de clients », arguent les promoteurs en manque d'inspiration. Tous ces éléments d'appréciation seront versés au dossier de la commission nationale de classement et reclassement, commanditaire de l'inspection, qui se prononcera, sur les sanctions, le moment venu. Les régions du Centre, Littoral, Extrême-Nord et Nord ont déjà accueilli les inspecteurs, attendus dans les prochains à l'Ouest, Sud, Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

Selon le directeur des entreprises touristiques au Mintour, Mukete Daniel, l'inspection d'un hôtel se fait de manière transparente, avec la participation du promoteur ou des responsables de l'établissement. Les travaux portent généralement sur les aspects physiques : bâtiments, jardins, installations techniques tant à l'intérieur qu'à l'extérieur et l'évaluation des services rendus. L'inspecteur est tenu de faire le point de ses observations négatives ou positives au bout de son travail au personnel de l'hôtel. Et c'est la commission nationale de classement et reclassement, truffée des experts et spécialistes qui veillent chacun sur les normes de son domaine de compétence, qui sanctionne en dernier ressort. Signalons que dans l'Adamaoua, que 92 % des établissements hôteliers sont non classés. Et la délégation régionale du Tourisme éprouve d'énormes difficultés à suivre les promoteurs hôteliers, parce que ces derniers contournent facilement la commission nationale de construction et ouverture d'établissements hôteliers. C'est généralement après trois mois, voire un an d'exploitation d'un hôtel que les promoteurs se présentent à la délégation pour la régularisation du dossier. Une tolérance administrative qui classe l'Adamaoua à la dernière place des établissements hôteliers dans le septentrion. L'Extrême-Nord en occupe la première place, suivie du Nord.

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