Grazia Toderi, perceptions

Publié le 27 octobre 2010 par Christianpoulot @lemodalogue

Lors de mon séjour à Porto, une visite au célèbre Musée d’Art Contemporain Serralves (Fundacao de Serralves) s’imposait. Nous y sommes passés en coup de vent, mais j’ai eu le temps d’être hypnotisé par l’exposition de l’artiste italienne Grazia Toderi…

During my stay in Porto, we visit the famous Museum of Contemporary Art (Fundacao de Serralves). I was in a hurry, but I had time to be mesmerized by the exhibition of the Italian artist Grazia Toderi …

Ses installations résultent d’un mix entre photographie et vidéo, le tout manipulé par ordinateur. Ces vidéos fascinantes représentent essentiellement des cités la nuit, entre magma d’étoiles, mégalopoles insomniaques et cités sous les bombes.

Ces villes peuvent être des Las Vegas, tout comme elles peuvent être des cités sous les bombes, les flashs sont alors des explosions. Autant le silence, le bruit sourd et le rythme très lent inhérent à ses vidéos peut être apaisant, autant il peut être inquiétant et angoissant.

Her cities rise up from aerial photographs of real cities, from computer modified nocturnal views upon which the artist draw cartographies of intermittent lights. These cities may be a Las Vegas, as they may be cities under bombardment. Both the silence and the slow pace inherent in her videos can be considered as soothing, as it can be uneasy too.

Dans Rosso Babel où l’artiste explore le mythe de la Tour de Babel, elle présente un diptyque où l’on perçoit une cité-tour upside-down.

In « Rosso Babel » where the artist explores the myth of the Tower of Babel, a diptych show an upside down tower-city.

Dans Atlante, tourné au Portugal, c’est l’absence de ligne d’horizon (voir au début de la vidéo) qui nous interpelle et questionne sur le rapport entre monde terrestre et monde céleste.

In « Atlante », shot on Portugal coasts, is the lack of horizon line (see the beginning of the video) that challenges us and asks about the relationship between earthly and heavenly world.

Tout est affaire de perception, c’est ce que semble nous dire l’artiste. Un peu comme comme la présence de ces imprimés néo-psychédéliques vues la saison dernière, qui eux aussi stimulent notre vision… Voir ci-dessous les tenues imprimées « 3D » des hommes de Jean-Paul Gaultier (à voir avec les lunettes adéquates!) ou les imprimés « bris de glace » des garçons de Juun J.

Grazia Toderi tell us that it’s all about perception. A bit like the neo-psychedelic printed shirts seen last season, which also, stimulate our vision. See below the 3D print at Jean-Paul Gaultier (must be seen with the proper glasses!) or the « broken windows » prints at Juun J.


Jean-Paul Gaultier, spring summer 2011


Juun J spring summer 2011

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