Les petites phrases qui tuent

Publié le 30 octobre 2010 par Guy Deridet
b[Philippe Courroye]b, procureur de son état : "Je suis déçu par la justice (!)" Pas tant que nous, Monsieur le Procureur, pas tant que nous. Philippe Courroye, encore, sur son travail après son dessaisissement (forcé) dans l'affaire Woerth:Bettencourt : "Si j'étais musicien mon travail serait une symphonie inachevée ('!)

Il aurait pu dire : "Si j'étais procureur M. Woerth serait en examen depuis longtemps "

L'impudeur des hommes, et des femmes, du pouvoir est assez phénoménale.

Philippe Courroye, toujours, cet homme est une mine, heureusement qu'on l'a désamorcé : " Pour une enquête qui visait à étouffer une affaire on aurait pu faire mieux ! " On ne lui fait pas dire...

Sarkozy : à propos des 3 cambriolages récents aux dépens des journalistes impliqués dans la même affaire : "J'vois pas en quoi cela me concerne (!) "

Michelle Alliot-Marie, ci-devant ministre de l'intérieur, à France Inter à propos des mêmes trois cambriolages : "Les cambriolages ? Quel cambriolages "

Dans la série : les emails qui tuent, un quidam a envoyé un email à Rachida Dati, la dame à la langue qui fourche, pour lui demander une "inflation" Réaction : 48 heures de garde à vue, ordinateur saisi et épluché, et l'humoriste électronique encourt la prison ferme et 7500 euros d'amende.

Nous vivons une époque formidable !
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