Et bien, nous y sommes.
Il s’agit notamment de faciliter l’accès aux soins pour les plus isolées, pour le “désert Français” (au début, puis pour tout le monde). La ministre de la santé Roselyne Bachelot l’a annoncé officiellement et le décret encadrant cette nouvelle pratique vient de paraître au Journal officiel. Il donne un cadre légal à la télémédecine.
«Les Smartphones et la miniaturisation des capteurs représentent sans doute l’avenir.» Des capteurs qui, intégrés à des dispositifs médicaux ou des vêtements, permettront de mesurer les constantes vitales du patient (respiration, pulsations cardiaques, tension artérielle) avant de les transmettre au médecin via le téléphone portable. On n’arrête pas le progrès.
Un progrès ? Technologique, à n’en pas douter ! Humain au sens d’humanité … Moins sûr.
Ainsi, le médecin « physique », en chair et en os, certes de plus en plus rare, aura de beaux jours devant lui à condition qu’il prenne le temps d’écouter, d’examiner soigneusement, de personnaliser son observation et son traitement. Sa renommée sera telle qu’il pourra sans problème se déconventionner et pratiquer les tarifs qu’il jugera à la hauteur de la qualité originale de sa prestation. Celle-ci et son coût n’auront plus aucune incidence sur les comptes de la sécurité sociale puisque ne donnant pas lieu à remboursement. Vous êtes allé voir machin, c’est votre droit le plus strict, mais vous aviez le téléphone d’une part, et d’autre part il n’est pas conventionné et donc vous pas remboursé … CQFD
La médecine à deux vitesses sera en place : pour les uns tapez 1,2 ou 3 … pour les autres “allongez-vous Monsieur que nour regardions tout cela de près …”