GÉORGIE : décryptage d''une éléction contestée

Publié le 07 janvier 2008 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

Selection Relatio sur ESISC: Une analyse du lieutenant-colonel (e.r) Renaud FRANCOIS, chercheur associé à l’'ESISC


Sans surprise, tard dans la soirée du 5 janvier, les premières estimations du résultat de l’élection présidentielle anticipée, annoncées par les instituts sur la base des sondages sortie des urnes, laissaient entrevoir la victoire de Mikhaïl Saakachvili avec près de 54% des voix. Quant aux deux questions référendaires posées aux électeurs le même jour, 61% des électeurs se seraient prononcés en faveur de l’adhésion à l’OTAN (avec, et c’est une surprise, près de 20% contre) et c’est la date du printemps prochain qui aurait été retenue, à près de 64%, pour les élections législatives...

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 STRASBOURG: "L’élection en Géorgie a respecté la plupart des engagements mais il reste encore des difficultés à surmonter de toute urgence", estiment les observateurs

 L’élection présidentielle du 5 janvier en Géorgie a respecté pour l’essentiel la plupart des normes internationales en matière d’élections démocratiques, mais elle a mis en lumière d’importantes difficultés qu’il convient de traiter de toute urgence, selon la déclaration commune préliminaire des membres de la Mission internationale d’observation de l’élection. 

Il s’agissait de la première élection présidentielle véritablement concurrentielle organisée dans le pays, qui permettait aux électeurs de la Géorgie d’exprimer leurs préférences politiques. La campagne électorale s’est déroulée dans un contexte fortement polarisé et caractérisé par un climat de méfiance généralisée et de nombreuses allégations de violations. La distinction entre les activités du gouvernement et la campagne de l’ancien président n’a pas toujours été très nette, ce qui a contribué à l’inégalité des conditions de campagne des candidats.

Quelque 85 parlementaires et 340 observateurs à court terme ont suivi l’élection pour le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l’OSCE (BIDDH), l’Assemblée parlementaire de l’OSCE (AP-OSCE), l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et le Parlement européen (PE).

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