Comment détecter la maladie de Parkinson grâce aux battements des paupières ?

Publié le 04 novembre 2010 par Nouvellesdelhopital
France 24 a diffusé la semaine dernière un reportage sur l'œil et les possibilités révolutionnaires de dépister la maladie de Parkinson... en observant les paupières du patient ! L'article ci-dessous est associé à une vidéo de France 24. AP-HP Actualités ajoute l'observation du Dr Bertrand Gaymard du service de physiologie 2 de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) :  « On sait très bien dans le cerveau qui fait quoi pour faire bouger les yeux. Lorsqu’on va analyser les mouvements des yeux d’un patient selon les anomalies que l’on va observer, on pourra dire de manière assez précise quelle est la structure dans le cerveau qui est responsable de la maladie. »
"La cornée protège notre œil. Avec l’âge ou lorsque l’œil est atteint de malformations, la cornée se dégrade et peut devenir opaque. Dans la clinique Hartmann à Neuilly, nous avons assisté à une opération marathon. Pour la deuxième fois, un patient atteint d’une dystrophie de Foux va recevoir une greffe de cornée. Son premier greffon a été rejeté. C’est sa seconde chance.
32 points de suture avec un fil de nylon ultra fin. La greffe de cornée demande un travail d’orfèvre mais elle ne prend pas toujours. Lorsque l’œil est trop abîmé ou dans le cas d’une brûlure trop grave, les rejets se multiplient. Les chercheurs travaillent donc sur une nouvelle cornée, biosynthétique cette fois-ci et très compatible avec la cornée humaine. Et si pour l’instant, peu de patients ont bénéficié de cette nouvelle technologie, lorsqu’elle sera parfaitement au point, elle risque de révolutionner le monde de la chirurgie.
Illusions d'optique, trompe l'œil, nos yeux sont en étroite connexion avec notre cerveau. Ils peuvent parfois nous trahir. Pour les spécialistes, les battements de paupières sont devenus un moyen très efficace pour diagnostiquer les dysfonctionnements de notre cerveau. La technologie Eyebrain mise au point par des neurologues de l’INSERM permet d’identifier des maladies parkinsoniennes indétectables par imagerie médicale. Une avancée permettant d’avancer de 2 à 4 ans le diagnostic de la maladie.
Enfin, nous nous intéresserons à une maladie que vous connaissez bien. En France, la myopie est un problème de santé publique qui touche une personne sur quatre. Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à identifier les gènes impliqués dans cette déformation de l'œil. Pour les plus sévèrement atteints la thérapie génique fait naitre de nouveaux espoirs."