Non content de prodiguer une véritable leçon d’éducation anglaise aux britanniques, comme c’est désormais la tendance dans tout ce que le monde ultra-libéral compte de leaders, David Cameron, entame un pas de deux avec un patronat qui souhaitait parait-il être rassuré. Baisses de Taxes, suppression de verrous administratifs et autres friandises libérales viennent donc d’être promises à la CBI, le Medef briton. Toujours à cheval sur la question de l’immigration le jeune Cameron a juré sa détermination tout en promettant aux patrons que sa vigilance n’empêcherait pas les entreprises de faire venir la main d’œuvre leur étant le plus utile.
Le 6 octobre dernier, devant son parti réuni en congrès à Birmingham, Cameron a hurlé, « Maintenant les radicaux, c’est nous ! ». Ce credo qui annonçait le plan d’austérité destiné à réduire de plus 80 milliards de livres les dépenses publiques est le prélude à une attaque en règle contre l’Etat providence avec…