Selon l’étude, les émissions moyennes des véhicules neufs de Fiat étaient l’an dernier de 131 g/km pour 132 g/km du côté Toyota. Le groupe français PSA Peugeot Citroën affiche de son côté une moyenne d’émissions de 136 g/km. Le bonnet d’âne est remis pour son taux supérieur à 140 g/km aux Allemands de BMW (151 g/km), de Volkswagen (153 g/km) et de Daimler (167 g/km).
En 2008, les constructeurs avaient réussi à déplacer à 2015 la date butoir pour parvenir à cet objectif, initialement prévu pour 2012. En contrepartie, ils s’étaient engagés à réduire les émissions de CO2 de leurs nouvelles gammes de véhicules à 95 g/km pour 2020 et pris le risque de devoir régler de fortes pénalités en cas de non-respect.
Le rapport précise que la crise économique et les primes gouvernementales ont eu un rôle quasi-inexistant dans la réalisation de cet exploit dans les réductions d’émissions.
Ainsi, Toyota, Suzuki, Daimler, Ford et Mazda ont diminué leurs émissions de plus de 3% grâce à la mise en œuvre de nouvelles technologies. Hyunday, Suzuki et Fiat ont atteint le même résultat grâce à la vente de véhicules plus petits, donc moins producteurs de dioxyde.
Corinne Lepage, vice-présidente de la Commission environnement du Parlement européen a souligné que les conclusions présentes dans le rapport étaient la preuve que la législation en matière de protection de l’environnement était « efficace et crédible ».
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