Dans les vapeurs de Нишка Бања

Publié le 05 novembre 2010 par Kebby

En parlant de notre volonté d'aller à Niš (la 2ème ville du pays) à Dragoljub, il nous a conseillé d'aller à Niška Banja tout près. Niška Banja, c'est une station thermale assez réputée dans le pays. Nous y voilà partis après avoir réservé une chambre pour 2 nuits là-bas.
Ma seule peur était de revenir un peu trop 'changé' par ce séjour, ayant lu que la ville possédait un fort taux de gaz Randon.
La première journée s'est déroulée sous la pluie. On a commencé par un tour rapide de la ville sous nos parapluies. Au menu, des fontaines d'eau chaude et de la vapeur : le contraste était saisissant avec la pluie froide qui se déversait sur nous. Notre seule volonté était de sauter dans la source chaude à nos pieds.
Comme toutes les villes serbes que l'on a visitées, il y a une église orthodoxe de bonne facture. Et comme souvent depuis le début, on a été surpris : de très belles fresques et un souci du détail énorme, le tout étant très récent. A priori, un baptême étant en préparation, on ne s'y est pas attardé.
 

Le lendemain, direction Niš (sous l'empire romain : Naissus), avec un passage obligé à la Mediana, la résidence 'modeste' de Constantin le Grand (qui a aidé à la reconnaissance de la religion chrétienne et qui a été sanctifié de fait).

 

A Niš, la forteresse turque est le commencement de l'artère principale de la ville. Très sympa, avec un hammam très chouette entouré d'un parc rempli de sites et trouvailles historiques.

 

On s'est dirigé le long de la rue principale, tantôt pour visiter des églises, tantôt pour manger dans un restaurant. On s'est gavé et c'était succulent en particulier le Pasulj prebranac. Il y a une rue souterraine sous la rue principale, qui est interminable et qui contient un nombre de commerces impressionnant. Ça réchauffe quand il fait froid, mais ça n'a pas le charme de la rue du dessus.

 

A noter : l'odeur très forte du rakija dans la voiture, la bouteille ayant un peu fuit pendant le voyage. Pas désagréable au final.

La statistique inutile : 2, le nombre de cartes postales envoyées.

L'album photo ici