Mon année 2007 en culture

Publié le 31 décembre 2007 par Epicure

À quelques heures de l’échéance de 2007 et après l’avoir fait en 2005 et 2006, poursuivons cet exercice annuel de regarder derrière soi pour voir ce que l’année nous a laissé comme bons souvenirs côté culturel. Oui, j’le sais que ça fait minimum 25 tops, revues de l’année et rétrospectives de toutes sortes que vous vous tapez depuis la mi-décembre environ mais ça achève, 2008 arrive tantôt…

Cinéma

Année noire pour le cinéma à Québec que cette cuvée 2007. En plus de nous enlever une douzaine de salles, la fermeture du Starcité a pratiquement sonné le glas des films présentés en version originale. Une vraie joke, c’est à donner le goût d’attendre les DVD plutôt que d’aller voir les films sur grand écran, ce qui fait régional pas à peu près. Triste à dire mais Québec mérite parfois sa réputation de gros village…

Côté films, rien de trop transcendant. Certains gros canons arrivent à peine sur les écrans de Québec et je n’ai pas encore eu le temps de les voir (Expiation, Charlie Wilson, Sweeney Todd, Scaphandre et papillon) donc peut-être de belles surprises m’attendent-elles. D’autres films (trop!), que j’ai manqué pour de bonnes ou mauvaises raisons, eux se laisseront voir dans les prochains mois (Continental, Once, In the Valley of Elah pour ne nommer que ceux-là).

En attendant, à part les incontournables Coen et Cronenberg, quelques titres qui ne m’ont pas laissés indifférente : Across the universe : pour l’originalité, la re-re-découverte des chansons des Beatles, la fraîcheur. Into the wild : pour l’intensité de Emile Hirsch, la musique d’Eddie Vedder, la beauté des paysages et la grosse boule qui reste longtemps collée dans le fond de la gorge. Bluff : parce que c’est drôle, intelligent, avec de bons acteurs et avec pas de budget.

Télé

On encense régulièrement, avec raison, plusieurs séries américaines disponibles en DVD. Cette année toutefois, je tiens à lever mon chapeau à la télé québécoise (principalement radio-canadienne) qui m’a souvent ravie, étonnée, fait rire et émue : Tout sur moi (qui revient le 7 janvier!), Minuit le soir III (chef d’oeuvre de réalisation), Les Invincibles II (malgré notre p’tit faible pour la saison I), Legendre idéal (même si on était 22 à trouver ça drôle).

Mention : C’est juste de la tv. Enfin une émission qui parle de notre télévision sans trop de complaisance, un peu comme les chroniqueurs le font depuis des lustres dans les journaux (d’ailleurs il est rendu où Hugo Dumas de La Presse???). André Robitaille, ses acolytes, et leurs invités, sont passionnés par notre télé et celle d’ailleurs et on aurait souvent le goût de se joindre à leurs discussions enlevées. L’heure de l’émission passe toujours trop vite, preuve qu’elle mérite sa place dans la grille horaire.

Scène

Musique, théâtre, humour, j’ai eu le privilège de voir pas mal de spectacles encore cette année et rien ne bat l’émotion que provoque la performance d’un artiste sur scène. Mes musts toutes catégories confondues en 2007 : Daniel Bélanger au Grand Théâtre, Forêts de Wajdi Mouawad, Patrick Watson au Petit Champlain, Bigger than Jesus dans le cadre du Carrefour de théâtre, Émilie Simon au Collège Charles Garnier, Fred Pellerin au Grand Théâtre, Perreau & la lune au Petit Champlain, Louis-José Houde à l’Espace Félix-Leclerc.

Livres

Thématique récurrente (même si non recherchée) en 2007 : la guerre. Je retiens de mes lectures des 12 derniers mois, des titres qui m’ont troublée, des auteurs qui m’en ont beaucoup appris en racontant des destins tragiques : Les cerfs-volants de Kaboul - Kaled Hosseini, Lignes de failles - Nancy Huston, Maüs - Art Spiegelman, La part de l’autre - Eric-Emmanuel Schmitt, Mille soleils splendides - Khaled Hosseini.

Musique

Difficile de se plaindre qu’il y en a trop, sauf que c’est ça pareil! Je retiens principalement de mon année, quatre artistes (2 francos, 2 anglos) qui ont fait, un peu plus que les autres, partie de la bande sonore de mon année : Daniel Bélanger - L’échec du matériel, Tricot Machine (oui, même si à l’usage leur côté trop sucré les a complètement brûlés), Rufus Wainwright - Release the stars, Tori Amos - American doll posse.

Voilà! Vivement 2008 pour qu’on recommence!