1914-1918 : la mémoire est universelle.

Publié le 11 novembre 2010 par Philippemeoule

Ce matin, à Gisors comme ailleurs, nous avons commémoré l'Armistice. Belle cérémonie où se sont retrouvés près de 150 personnes. Les enfants des écoles sont venus dire un poème d'Apollinaire et chanter la Marseillaise. Indispensable travail de mémoire collective à l'heure où certains n'ont de cesse de cliver.

En 2008, à l'occasion du 90ème anniversaire de l'Armistice, j'avais proposé une exposition d'Otto Dix, peintre et soldat Allemand. Plusieurs artistes de différentes nationalités ayant combattu de 1914 à 1918, ont osé traduire l'horreur des combats, la violence du corps à corps et des explosions, l'incompréhension visible dans les regards.

L'horreur était de chaque côté des tranchées, la barbarie ne connaissait plus de frontières. C'est pourquoi la mémoire doit être universelle et que l'art est peut-être le meilleur moyen d'en retracer la beauté absurde à travers "La couleur des larmes".

(Illustration : Otto Dix, Section de mitrailleurs à l'assaut (Somme, nov.1916), coll.Historial © ADAGP, Paris, 2007-Yazid Medmoun)