Bleus : Les vérités de Nasri

Publié le 13 novembre 2010 par Yannc83

Avant d’affronter l’Angleterre mercredi soir à Wembley en match amical, Samir Nasri porte un regard lucide sur le niveau actuel de l’équipe de France. Dans un entretient accordé au journal l’Equipe, le milieu de terrain d’Arsenal se livre. Extraits.

Son image
Je préfère l’image de Messie à celle de « petit con ». Je n’ai jamais eu le moindre problème à Marseille ou à Arsenal. Ce qui me traitaient de petit con après l’Euro 2008, se sont aperçu cet été que certains, avec qui j’avais eu des petits problèmes à l’époque, ont foutu, entre guillements, la merde en Afrique du Sud. Ce n’est pas parce que je suis plus jeune que je dois fermer ma gueule et dire amen à tout.

Son association avec Gourcuff
On a joué ensemble en Espoirs. Après il y a les choix du coach, la façon dont on joue. Ce que je sais, c’est que j’ai beaucoup d’affinités avec les joueurs qui ont cette sensibilité technique. Comme Fabregas à Arsenal.

La nouvelle équipe de France
A l’entraînement, il y a beaucoup plus de travail en fonction de notre propre jeu. Le coach parle beaucoup des forces de son équipe car il veut qu’elle développe du jeu. Il est confiant. Il nous dit qu’il démarre un match pour le gagner, pas pour le perdre ou faire match nul. Il nous demande d’avoir cet état d’esprit. Il y a une vraie vie de groupe, beaucoup plus de contacts avec le staff. Jean-Louis Gasset, l’adjoint du coach, parle beaucoup. Il blague. C’est bien. Tous les entraîneurs connaissent leur métier, mais avant, on ne discutait pas comme ça. Le coach vient même nous voir jouer à la PlayStation pour nous chambrer.

Le capitanat des Bleus
J’ai déjà surtout envie de m’imposer et de saisir la nouvelle chance que m’offre le sélectionneur. Pour le brassard, je ne dis pas non. Qui dirait non ? Mais l’objectif, c’est que le collectif tourne. Il faut mettre son ego de côté. Pour le moment, Malouda et Diarra sont les leaders.

Le retour de Ribéry
Après, il y aura des leaders techniques. Ribéry en fera partie quand il reviendra en forme. A son meilleur niveau, il est indiscutable. J’aime bien jouer avec lui. On se trouve les yeux fermés.

Retrouvez l’intégralité de l’article dans le journal l’Equipe daté du 13 novembre 2010