Libération

Publié le 10 décembre 2007 par Raphael

Borduas peint ici l’émotion d’un ciel étoilé au bord de l’eau après une journée de travail et avant de revenir en ville.

Par la parole de Claude Gauvreau, on apprend que… « pour le mouvement des automatismes de Borduas, il s’agissait d’inscrire dans la matière (la toile) de la façon la plus spontanée, sans condition esthétique, le désir le plus brut. » L’art comme du thé, on l’infuse.

Décrit comme magique dans sa peinture par une de ses élèves, Paul-Émile Borduas conclut son Manifeste du Refus global par cet appel à tous. «D'ici là, sans repos ni halte, en communauté de sentiment avec les assoiffés d'un mieux-être, sans crainte des longues échéances, dans l'encouragement ou la persécution, nous poursuivrons dans la joie notre sauvage besoin de libération. ». On l'utilise dans le mouvement communautaire à titre de souhait.
Le mot « Libération » est tabou ou désuet à peu près partout ailleurs au Québec, excepté au conditionnel.