Presse catastrophe

Publié le 16 novembre 2010 par Laurelen
Notez l'usage des majuscules (caps, en langage de presse) : les deux canards de l'île -désolé pour Témoignages- titrent ce jour sur deux terrifiantes menaces. D'un côté le feu, de l'autre la catastrophe naturelle. On est foutus. Etonnant : personne n'a évoqué l'idée d'un tsunami majeur, qui aurait pour avantage de nous balayer après avoir été brûlé et enseveli sous des tonnes de boue par le cyclone. Bizarrement, personne n'a parlé du possible réveil du Piton-des-Neiges, volcan endormi, qui, s'il pétait, couvrirait Saint-Denis sous des tonnes de cendres chaudes. Bah, on aurait notre Pompéi à nous. Ca attirerait les touristes. Sinon, on peut aussi envisager un effondrement majeur de la falaise sur la route du littoral (les 2000 bus de Didier Robert écrasés sous des milliers de tonnes de roches), l'avalement de Salazie par les entrailles de la terre, une invasion de requins tueurs à Boucan-Canot (bon débarras, les décolorés), ou encore 30% de la population au chômage... Quoique, sur ce dernier point...

Ti Chipèk