Subjugué par un parfum de violettes

Publié le 17 novembre 2010 par Mtislav
  Hier soir, le Président nous a subjugué avec son "J'aurais d'ailleurs préféré qu'il restât." Ami lecteur, nous te proposons un petit jeu. Dans le texte qui suit, tu noteras la présence de quelques imparfaits du subjonctifs. Combien sont fautifs ?Le Président était si performant qu’on le félicitât. Quelques heures plus tôt, nombreux étaient ceux qui doutaient qu’on le remerciât. Nous étions satisfaits qu'en toute humilité un président revînt parmi nous. Quelques semaines auparavant, battant le pavé, beaucoup voulaient absolument qu’il partît. Et hier soir, il entra, Claire Chazal se décidât à parler. Nous ne rêvions pas. Pour tout un tas de petites tâches, il acceptait désormais que le Premier ministre le remplaçât. Quelques questions l’agacèrent. David Pujadas lui rappelait un petit larcin qu’il déplorât. On craignait qu’il eût une crise. Je ramenai la pommade qu’on appliquât aussitôt. Le public souhaitait qu’on l’encensât.Pour finir, rappelons les propos du général Guderian : "L'utilisation de l'imparfait du subjonctif par des personnes  dépourvues de talent dans l'écriture me fait toujours penser à la vaporisation de parfum à la violette dans les toilettes."photo : collection ministérielle (tout ça est à moi désormais).Quant à la démission que nous évoquions dans nos éditions des jours précédents, ce n'est qu'une rumeur fondée sur une traduction approximative. Le ministre avait fait état de sa résignation et non pas de sa démission.